Associations féminines : « Africain women leaders » à l’arrondissement 11 de Ouaga

L’ONG « African women leaders » poursuit sa campagne de formation des associations féminines. Ce vendredi 12 mai 2017, c’est au tour des femmes des associations de l’arrondissement 11 de Ouagadougou de bénéficier d’une formation.

« Cette formation entre dans le cadre du projet d’implication des femmes dans le développement des communes. Formation qui entre en droite ligne avec les activités de l’ONG qui est de donner les aptitudes et de renforcer la capacité des femmes en matière d’entreprenariat », a expliqué Marie Hermann Coulibaly, coordonnatrice de l’ONG African Women Leaders.

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Elle a également évoqué que pour lutter contre la pauvreté, qui est l’un des objectifs de l’ONG, cette dernière met l’accent sur les femmes en association pour renforcer leurs capacités et utilise les cellules associatives pour les aider à s’auto créer des richesses. En effet, dit-elle, « nous accompagnons les associations sur le terrain, nous les coachons avec des idées. Tout cela pour permettre aux femmes de pouvoir subvenir aux besoins de leur famille et de la communauté ».

L’ONG n’est pas à sa première formation. Des femmes de l’arrondissement 5 en ont bénéficiée. La coordonnatrice a révélé que ce passage a eu des effets positifs sur l’une des associations. « African women leaders », avec ses trois phases que sont l’identification des difficultés, les recommandations ou solutions des problèmes, et les mesures d’accompagnement,  a permis à cette association d’asseoir une structure fonctionnelle.

Moumouni Ouédraogo, deuxième adjoint au maire, chargé de l’organisation des associations, a souligné que c’est pour donner des outils aux femmes qui se battent pour l’arrondissement 11 que la formation a été initiée en partenariat avec « African women leaders ». « Regroupées en association, elles ont néanmoins besoin d’appui technique»,  a-t-il déclaré.

Les associations rencontrent plusieurs difficultés de fonctionnement. L’absence des réunions, le non-respect du  renouvellement de bureau, l’insuffisance et le manque de moyens sont autant de défis qui se posent à elles, à en croire le chargé d’organiser les organisations.

 Moumouni Ouédraogo est fier de la formation de l’ONG « African women leaders », car pour lui, il en sortira des femmes prêtes à gérer des associations. « C’est une épine en moins parce que les femmes seront outillées », a-t-il conclu.

Irmine KINDA

Burkina24