Burkina : Les enseignants abandonnent stylos et craies devant le MENA

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La Coordination nationale des syndicats de l’éducation, regroupant 15 organisations syndicales, est en grève de 96 heures sur toute l’étendue du territoire national depuis le 27 novembre 2017. Au troisième jour de grève, ce mercredi 29 novembre, les enseignants ont battu le pavé à Ouagadougou abandonnant stylos rouges et craies devant leur ministère de tutelle. Ils se sont également retrouvés à la Bourse du Travail pour un meeting.

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Les enseignants du Burkina demandent de meilleures conditions de vie et de travail. Quatre points essentiels sont contenus dans leur plateforme revendicative. Ils réclament, entres autres, l’adoption d’un statut valorisant l’éducation, l’amélioration de l’accès à l’éducation, l’amélioration des conditions de travail, la revalorisation du corps enseignant.

Avant le meeting, les enseignants ont jeté, ce 29 novembre 2017, « Bics rouges »  et craies devant le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (MENA). Le séjour du Président français, Emmanuel Macron, au Burkina Faso s’est invité dans les débats lors du rassemblement organisé par la Coordination des syndicats de l’éducation. Concernant la marche, les enseignants estiment être en règle vis-à-vis de la loi.

« La Mairie nous a fait savoir qu’elle n’était pas d’accord que nous marchions parce que notre itinéraire coïncide avec celui d’Emmanuel Macron qui a entamé une visite officielle au Burkina Faso.

Alors, nous leur avons adressé une correspondance pour dire que nous avons déposé notre demande dans les délais. Alors, nous sommes en règle vis-à-vis de la loi et nous allons marcher », a déclaré Wendyam Zongo, Coordonnateur national des syndicats de l’éducation.

Macron et Sankara nés un 21 décembre: Une « Bavure intellectuelle » selon Bassolma Bazié

Le Président du mois de l’Unité d’action syndicale, Bassolma Bazié, était aux côtés des syndicats de l’éducation pendant la manifestation de ce mercredi qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes. Selon lui, les autorités semblent faire « la sourde oreille » face aux éducateurs en particulier qui se retrouvent actuellement dans « la désolation ».

« Ils (les dirigeants) ont profité de la visite d’Emmanuel Macron pour obscurcir davantage leurs comportements face à cette situation », s’est-il exprimé. Par ailleurs, les enseignants au Prytanée militaire de Kadiogo (PMK) ont souhaité faire partie intégrante des mouvements des syndicats de l’éducation. Ils soutiennent qu’aucune note ne les en interdit.

« Nous le disons et le répétons, l’UAS renouvelle sans faille ses encouragements à l’ensemble des éducateurs de notre pays, renouvelle sa ferme volonté de voir des solutions idoines à ses préoccupations, renouvelle sa ferme détermination à faire en sorte que ses préoccupations aboutissent », a prévenu Bassolma Bazié.

Le Président français, Emmanuel Macron, et l’ancien Président burkinabè Thomas Sankara, seraient nés chacun un 21 décembre. Aux yeux du Président du mois de l’UAS, cette manière de voir les choses est « tout simplement une bavure intellectuelle ».

Noufou KINDO

Burkina 24

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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Un commentaire

  1. moi je déplore les demi mesures si on a déposé les bics rouges, la composition qu’on vient de m’annoncer je la. corrige avec bics bleus ? soyons claires,clamer haut et fort que y’a pas évaluation ce trimestre

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