Burkina : Le RENLAC souffle ses 20 bougies
Pour marquer ses 20 ans d’existence, le Réseau national de lutte anti-corruption (RENLAC) organise un symposium dont l’ouverture est intervenue ce mardi 19 décembre 2017. Il sera ponctué par deux panels les 19 et 20 décembre 2017 afin de faire une halte sur son existence et valoriser l’action de ses membres.
Le top départ du Symposium sur les 20 ans du RENLAC a été donné par son secrétaire exécutif Claude Wetta ce mardi 19 décembre 2017 dans la matinée. Placé sous le thème, « Le RENLAC, d’hier à demain », ce symposium marque une halte pour capitaliser les 20 ans de l’action du REN-LAC et valoriser l’action de ses membres qui l’ont porté à bout de bras depuis sa création.
« Si le RENLAC est considéré comme une organisation exemplaire aussi bien au Burkina qu’en Afrique et même au-delà, c’est grâce à la détermination et à la persévérance des hommes et des femmes de foi. Foi à la capacité d’une organisation de la société civile à faire reculer la corruption. Au nombre de ces combattants, on peut citer maitre Ouédraogo Halidou, feu Millogo Moctar, le professeur Sondo Blaise et le Dr Claude Wetta», affirme Dieudonné Yameogo, premier secrétaire Permanent du RENLAC.
Ce symposium va s’étaler sur deux jours à travers deux panels. A la question de savoir si après 20 ans de lutte, la corruption a reculé au Burkina, Claude Wetta affirme que le RENLAC a établi un graphique où il est demandé aux Burkinabè si la corruption a régressé, stagne ou a progressé de 2002 jusqu’en 2016. A en croire les résultats, les Burkinabè estiment que la corruption a régressé.
« Ce qui nous a étonnés, commente Wetta. Mais là où on n’a pas été surpris, c’est que la structure (Transparency international), qui traite également de ces questions-là, a donné aussi la note de 42/100 au Burkina en 2016. Or de 2012 à 2016, on avait seulement 38/100. Ce qui veut dire que nos résultats et ceux de Transparency international sont pratiquement identiques. On aboutit aux mêmes conclusions. On ne dit pas que ce qu’on a fait est énorme mais il y a un frémissement et on doit être attentif à ce frémissement pour voir vers où on est en train d’aller».
Pour rappel, le RENLAC a été créé en 1997 avec 14 organisations fondatrices et compte aujourd’hui 23 organisations membres ordinaires, 4 membres observateurs et 3 membres d’honneur. Animé au départ par des volontaires et un secrétaire permanent en 2017, le RENLAC est dirigé aujourd’hui par un secrétariat exécutif composé de 8 membres dont trois femmes élus et une vingtaine de salariés.
Saly OUATTARA
Burkina24
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