Souleymane Traoré : « A partir d’aujourd’hui, nous allons lutter en bloc »

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Des patrons de la presse privée du Burkina Faso ont tenu ce samedi 3 Février 2018 à Ouagadougou, une  assemblée constitutive d’une union de la presse privée, dénommée, Union de la Presse Indépendante du Faso (UniPIF). Cette union devrait permettre aux organes de presse privée de relever les défis auxquels ils sont confrontés. 

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La presse privée traverse de nombreuses difficultés au Burkina Faso. Selon le Directeur de Publication du journal Le Quotidien Souleymane Traoré, aussi Président du Comité d’organisation de l’assemblée générale, cette union se créé dans un paysage déjà parsemé de plusieurs associations de presse privée qui travaillent de façon cloisonnée. Ce qui ne permet pas un développement d’ensemble de la presse privée. C’est dans ce sens que, ajoute le président du comité, « nous sommes en assemblée générale ce matin pour mettre en place une structure unique de la presse ».

La structure va donc, toujours selon le président du comité, travailler afin que tous les organes de presse privée et les journalistes freelances, relevant d’aucun organe au Burkina Faso, puissent y adhérer. L’union faisant la force, il est important que les organes de presse travaillent ensemble afin de redorer le métier des journalistes.

 « Aujourd’hui quand tu vois notre métier, ça fait vraiment pitié, parce que c’est vraiment la précarité, c’est la misère », ajoute Souleymane Traoré. Ensemble, les hommes des médias privés doivent s’unir afin de relever les défis auxquels ils font face.

Les résolutions prises par l’UniPIF sont, entre autres, selon Souleymane Traoré, « l’instauration d’une journée  de lutte contre les prédateurs de la presse privée », afin de dénoncer toutes les personnes ou structures qui empêchent les organes de presse privée de travailler librement.

 L’instauration d’un prix du meilleur journaliste. Toujours selon lui, c’est la presse privée qui doit se charger d’organiser ce prix pour qu’il y ait « beaucoup plus de transparence ». Pour Souleymane Traoré, actuellement les prix sont « donnés par ci par là, de façon arbitraire et les meilleurs journalistes ne sont vraiment pas bénéficiaires de ces prix ». Il est donc important de travailler à corriger « cette injustice ».

 Aussi, une autre résolution de l’UniPIF est d’apporter du soutien aux confrères en justice. « Chaque fois ce sont des auditions, ce sont des poursuites en justice. L’union va travailler à atteindre son objectif qui est de la liberté de la  presse au Burkina Faso (…) A partir d’aujourd’hui nous allons lutter en bloc, en famille », explique Souleymane Traoré.  Pour lui, il n’est plus question qu’un organe de presse se retrouve à nouveau tout seul face à la justice.

Enfin la dernière résolution mentionnée est de « lutter contre la misère dans le domaine » et de faire de la presse privée un secteur porteur.

L’Union de la Presse Indépendante du Faso comptait à son Assemblée générale constitutive, une vingtaine de participants venus de Ouagadougou, Banfora, Kaya et Bobo. Le défi pour la prochaine rencontre selon le président est de mobiliser 300 personnes.

Priscille Jinette BANSE (stagiaire)

Burkina 24

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Rédaction B24

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Un commentaire

  1. Beaucoup de courage, mais ne le faites pas en ciblant les actions en justice seulement. Car même unis, si vous attaquez le gens à tort au nom de cette liberté, ils se plaindront aussi contre vous u nom de leur droit!

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