Journée de la femme : Roch Kaboré prend des engagements
A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, s’est entretenu avec les femmes du Burkina Faso. Tour à tour, les 13 représentantes de chaque région ont égrené un chapelet de doléances. A cet effet, le chef de l’Etat a pris des engagements.
Contrairement aux années précédentes, le 8-mars 2018 a été commémoré sans la parade. Mais un dialogue direct a eu lieu entre les femmes et le Président du Faso. Devant le Président Roch Marc Christian Kaboré, tour à tour, les 13 représentantes des régions ont égrené les difficultés rencontrées dans sa localité.
Le Président du Faso a pris des engagements et fait des promesses. Il s’agit entre autres, du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) qui sera rattaché désormais au ministère de la femme, l’engagement que 25 à 30 % des terres qui seront aménagées par l’Etat sera octroyé aux femmes, les rénovations et les constructions des maisons de la femme sur le territoire national.
Le Président du Faso s’est engagé à doter toutes les communes d’ambulances, à relever de façon substantielle le budget du ministère de la femme. Par ailleurs, concernant la loi sur le quota, il a promis qu’au prochain remaniement, 30% des postes sera réservé aux femmes.
Selon Herman Coulibaly, présidente de l’association African woman leadership, « on espère que sur le terrain, on va voir des résultats concrets ».
« Les jeunes filles qui sont dans les villages reculés, sont toujours en train de suivre les cours sous des paillotes », a-t-elle fait savoir.
Herman Coulibaly a estimé que la gouvernance est une pesanteur socio-culturelle et une question de renforcement des capacités des femmes. Pour elle, quand on demande de diriger un parti politique ou de se présenter à un poste politique, il y a un préalable.
« C’est d’abord un engagement fort, une passion pour une cause que l’on défend. Mais, quand on dit gouvernance pour gouverner pendant que les femmes n’arrivent pas gérer leurs structures associatives. Je trouve que c’est de l’utopie, car la réalité est tout autre. J’estime qu’il faut commencer à renforcer la capacité des femmes.
Mettre les femmes plus en confiance et faire des séances de sensibilisation pour faire comprendre aux femmes certaines lois votées. Quand on parle de leadership et de politique, une grande partie de la gente féminine burkinabè ne se sent pas concernée par ce langage. C’est de revenir à la base et faire comprendre ce que c’est que la politique. Aujourd’hui, les femmes sont utilisées comme voie politique », a-t-elle expliqué.
Jules César KABORE
Burkina 24
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