UNPCB : « Nous n’avons jamais demandé le départ du DG de la SOFITEX »
L’UNPCB (Union nationale des producteurs de coton du Burkina) a rencontré la presse ce mardi 20 mars 2018 à son siège à Bobo-Dioulasso pour apporter sa part de vérité par rapport aux agissements de Casimir Gnoumou. Ne reprochant rien à la gestion du directeur général de la SOFITEX, les représentants de la filière cotonnière affirment n’avoir jamais demandé son départ.
La campagne 2017-2018 selon la faitière cotonnière aurait pu tenir toutes ses promesses si dame nature avait été plus clémente. D’où « l’étonnement et l’amertume » du Conseil d’administration de l’UNPCB ainsi que la majorité de cotonculteurs de voir « une minorité ramer à contre-courant de la vérité ».
Pour le président de l’UNPCB Bambou Bihoun, ces individus isolés ne sont autres que les candidats malheureux des élections de 2017. Il est d’avantage étonné de voir à leur tête, « un certain Casimir Gnoumou , celui-là même qui a été suspendu du Groupement de producteurs de coton LEKANI (GPC) en 2014-2015 pour cause d’impayés ».
« C’est quelqu’un qui profite toujours des situations d’instabilité pour perturber notre filière », affirme le Secrétaire général de l’UNPCB Yaya Dao qui a lancé un appel aux autorités afin que celles-ci mettent fin à l’impunité de cet « individu ». A l’entendre parler, Casimir Gnoumou aurait déjà été visé par une plainte (infructueuse) pour avoir volé le parapheur de l’UNPCB.
D’autres déclarations font état de ce qu’il prétend agir avec le soutien des premières autorités du pays. Mais de toutes les manières, prévient le SG, « ce n’est pas l’art de la politique ou de la parole qui va ériger qui que ce soit à la tête de l’UNPCB ».
Les représentants légitimes de la filière cotonnière ont laissé entendre qu’ils n’ont rien à reprocher au directeur général de la SOFITEX. Par conséquent, affirment-ils, « nous n’avons jamais demandé le départ du DG de la SOFITEX ».
Pour un rayonnement de l’or blanc, l’UNPCB a invité les frondeurs à rallier les rangs de la majorité et s’en tenir aux conclusions de l’AICB qui, à travers la mise en place de commissions mixes (l’UNPCB et de la SOFITEX), est entrain de procéder à l’évaluation des impayés internes et externes au sein des organisation des cotonculteurs.
Enfin, elle a rassuré les producteurs d’œuvrer au retour du CGM dès qu’elle aura trouvé une variété qui répond aux normes internationales.
Aminata SANOU
Correspondante de Burkina24 à Bobo-Dioulasso
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