Energie au Burkina : Le soleil éclaire 17 kilomètres pendant la nuit
Des habitants de Koupéla, Tenkodogo, Bittou et Cinkansé se dépendent plus de l’offre de la SONABEL.
Arrêté au bord du bitume qui traverse la ville de Bittou avec son ami Zèba Zakaria, Lompo Issouf apprécie : « On a content trop (sic). Voilà lumière jusqu’à la sortie de Bittou. C’est bon pour nous. Bittou a changé. Maintenant, il y a courant. Il y a tout. Il y a lumière. Même si ton 100 francs est tombé, tu vas prendre » !
Dix-sept kilomètres des principales artères de Koupéla, Tenkodogo, Bittou et Cinkansé ne dépendent plus de l’offre de la SONABEL et ce sur une durée de sept ans de garantie fournie par FONROCHE lighting, fournisseur d’équipements pour éclairage public. La maintenance sera quant à elle assurée par son représentant Société africaine de télécoms et d’électricité (SATEL SA). Une convention de partenariat a été paraphée par l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) et les deux sociétés pour s’assurer que les deux parties tiendront leur engagement sur le temps indiqué.
Focalisé sur « la garantie du service », avec pour seul objectif d’aboutir à « un investissement viable », Jean-Marc Palm, directeur général de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE), n’apprécie pas que le simple éclairage. Les autres implications sont tout aussi importantes à ses yeux.
« Vous avez des lampadaires qui utilisent l’énergie solaire pour alimenter les lampes. Ce ne sont pas des lampes qui sont raccordées à la SONABEL. La lampe est déjà autonome. Le poteau est autonome. Cela veut dire qu’il y a un différentiel énergétique qui peut être redistribué dans d’autres zones. Cela est très intéressant », apprécie-t-il.
Fonroche lighting à travers SATEL offre une prestation de service avec une garantie de sept ans tout en investissant dans le transfert de compétences locales. Yassine Kerroumi, directeur des marchés internationaux, a fait le déplacement de Ouagadougou pour l’occasion de la signature de la convention tripartite. Avant de fournir ce modèle de lampadaires, la société a relevé les coordonnées GPS, pris les données météorologiques et les durées de jours et de nuits des dix dernières années pour enfin tout dimensionner en fonction de la pire situation météorologique.
« Tout le monde sait faire du solaire quand il y a du soleil. Mais faire du solaire, quand c’est nuageux, quand il y a de la poussière, de la pluie, c’est là où il y a une difficulté. C’est là notre différenciation », vante le directeur des marchés internationaux. La société propose des plaques solaires en silicone de cristallin avec un verre trempé autonettoyant accompagnées de batteries en alliage de nickel NIMH d’une puissance de 624 Wh d’une durée de vie de 3650 cycles, soit environ 10 ans.
« Des batteries en alliage de nickel, la même technologie qui est utilisée par la station spatiale internationale où on ne peut pas se permettre d’aller remplacer des batteries régulièrement », s’empresse d’ajouter Yassine Kerroumi.
A cette technologie s’ajoute la possibilité de contrôle à distance. Grâce à un système de monitoring à partir d’un log in et d’un mot de passe, le maître d’ouvrage peut visualiser son parc de lampadaires et savoir tout ce qui se passe sur le circuit. Si panne il y a, avant que la panne n’intervienne, le lampadaire interconnecté envoie un message (WhatsApp ou SMS ou e-mail) pour signaler le dysfonctionnement.
« Nous avons les capacités réelles à faire face à nos engagements. Nous sommes derrière. Nous sommes engagés à fond pour maintenir la garantie de nos équipements, de nos installations », entonnera Adama Ouédraogo, PCA de SATEL Sa.
Déjà présent sur le continent, le fournisseur français compte bien y rester et s’y mieux implanter. Elle ne le cache pas. « En ce moment même au Sénégal, on est en train d’exécuter un projet pour éclairer un tiers du pays. 30% du territoire sénégalais sur lequel, on s’est engagé sur la performance encore une fois. Notre ambition, c’est de faire de même au Burkina Faso », a décliné le directeur marchés internationaux de Fonroche lighting qui mène 80% de son activité en Afrique.
Oui Koueta
Burkina24
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Je suis en formation dans une école en côte d’ ivoire d’énergie renouvelable comme technicien j’aimerais demande une stage ou même du travail au sien de votre entreprise,m