Défense des droits des filles mères: Des Burkinabè de la diaspora s’y lancent
L’« Association Faso Solidaire » a officiellement lancé ses activités ce lundi 13 août 2018 à Ouagadougou. Il s’agit d’un regroupement de professionnels exerçant dans divers domaines notamment les finances, la justice, le développement de programmes, la sécurité sociale. Ces Burkinabè dont la plupart vivent à l’extérieur entendent apporter leur pierre au chantier « Burkina prospère et épanoui ».
Reconnue officiellement en juin 2018, l’« Association Faso Solidaire » est dirigée par un bureau exécutif composé de huit membres et de deux commissaires aux comptes. Elle a pour objectif de contribuer à l’amélioration des conditions socioéconomiques des populations et au renforcement de la sécurité des personnes et des biens.
La structure qui se veut apolitique et « très active » au Canada compte user des moyens de sensibilisation des populations, de renforcement des capacités des producteurs agricoles, de la promotion et du transfert de technologies, de la culture citoyenne.
Bien que sociale, la contribution qu’entend apporter cette association concerne entre autres les domaines de la sécurité, de l’hygiène et de l’assainissement, du parrainage des orphelins et des enfants vulnérables, de la technologie, du développement rural, de l’éducation, des droits humains. L’« Association Faso Solidaire » s’érige particulièrement en défenseure des droits des filles mères et déscolarisées.
Défense des filles mères et parrainage des orphelins…
« Nous nous sommes dotés d’un plan triennal 2018-2020 décrivant notre vision. On y trouve entre autres des actions qui seront menées au profit des filles mères et déscolarisées, des actions dans le domaine du civisme et de la citoyenneté en milieu scolaire, des appuis en équipements et matériels à des centres de santé, des appuis en fournitures scolaires et le parrainage des orphelins et enfants vulnérables », a expliqué le Président de l’association, Hamado Ouédraogo, juriste de formation.
Fonctionnaire au ministère de la justice du Québec, Hamado Ouédraogo officie au Palais de justice de Montréal. « Je suis à Ouagadougou il y a environ un mois. Et j’ai pu rencontrer déjà une quinzaine de filles mères. Il n’est pas exclu qu’un jour un groupe de juristes se portent volontaires pour la défense de ces filles », a déclaré le technicien en droit criminel et pénal.
L’association qu’il préside dispose d’une représentation à Montréal au Canada. Des démarches ont également été entamées pour l’implanter dans les 12 autres régions du Burkina. Par ailleurs, les responsables de la structure n’ont pas souhaité se prononcer sur le Code électoral, mais ont tenu à saluer la participation future de la diaspora aux élections de 2020.
Noufou KINDO
Burkina 24
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