Sécurité : « Le gouvernement a échoué » (Adama Sosso)
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, en a eu pour son grade le jeudi 6 septembre 2018. L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a critiqué énergiquement la gestion de l’institution par le journaliste de profession, allant jusqu’à se demander « si le président de la CENI maîtrise les textes qui régissent son institution et le processus électoral » au Burkina Faso. Outre ce point, la marche annoncée par l’opposition et la situation sécuritaire du pays ont été abordées par le parti d’Opposition.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait annoncé la tenue du référendum constitutionnel pour le 24 mars 2019. Elle a été contestée par le gouvernement à travers le ministère de l’Administration territoriale au motif que cette décision échoyait au gouvernement en vertu des dispositions de l’article 122.13 du Code électoral.
De ce revers, en sus de la dénonciation des commissaires de l’Opposition à la CENI qui s’insurgeaient du fait que Newton Ahmed Barry défendait publication des positions contraires à celles arrêtées en plénière, Adama Sosso considère que « M Barry dirige seul la CENI et a tendance à imprimer sa seule volonté ». A cela ajoute-t-il, « le président de la CENI est en train de perdre sa crédibilité ». Il a appelé Newton Ahmed Barry à se ressaisir.
Marche du 29 septembre : La mise en garde de l’UPC
« Nous tenons à mettre le pouvoir en garde. Sous le couvert de l’insécurité, si on s’amuse à toucher à un cheveu d’un dirigeant lors de cette manifestation, on saura que le Burkina appartient à tous les Burkinabè et non à une catégorie de personnes. Ça, nous le disons de manière formelle ».
Adama Sosso, le jeudi 6 septembre 2018 – ©-Burkina 24
Abordant la marche-meeting de l’opposition le 29 septembre 2018, l’UPC a appelé à une mobilisation. S’appuyant sur l’argument de l’insécurité, selon Adama Sosso, « pendant que FDS (Forces de défense et de sécurité, ndlr) n’ont pas un minimum pour combattre les ennemis, les gouvernants s’offrent des V8 et des Talisman à coup de milliards ».
Pour le parti, la marche du 29 septembre sera une occasion pour interpeller les dirigeants car, soutient le parti d’opposition, « la vaillante armée burkinabè n’a pas de problème d’hommes ». Aussi ajoute Adama Sosso, « le gouvernement a échoué dans sa politique sécuritaire ». Partant, l’UPC interpelle le gouvernement à doter l’armée d’équipements adéquats, à réorganiser les services de renseignement et à « une réelle motivation » des FDS.
L’autre sujet d’actualité soulevé par l’UPC a trait au débat sur la légalisation de l’avortement au Burkina Faso, largement commenté sur les réseaux sociaux et dans certaines presses. A en croire Adama Sasso, « la Majorité s’apprête à légaliser l’avortement ». Mais l’UPC dit s’y opposer. « Aucune promesse d’argent, de faveurs ou autres, ne doit corrompre le MPP et ses alliés au point qu’ils veuillent légaliser l’avortement », note le 2e vice-président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC).
Ignace Ismaël NABOLE
Burkina 24
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Chers politiciens, si tout les burkinabé étaient comme moi il n’allait plus avoir de partie politique ni de politicien
Depuis quand un politicien a développer un Pays?
vous êtes tous des égoïstes, quel peuple vous défendez ? Je suis très déçu des politiciens
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