Burkina : Vite,  « des talismans » pour les forces armées et les écoles !

Attaque d’un poste de douane. Puis, d’un poste de police et de gendarmerie. Encore et encore. Ensuite, pose de mines antipersonnelles. Dans la foulée, on incendie des écoles et les infrastructures de préfecture, de mairie. Et enfin, on recrute et on menace la population. Ça, c’était au Sahel. Il n’y a pas longtemps. La même stratégie opère à l’Est. Avec une similitude effarante.

La rentrée administrative, c’est dans moins d’une semaine. Faut-il s’attendre à ce que la région de l’Est s’aligne sur la même vitesse que le Nord ? Non. On ne peut se résoudre à laisser subir à l’Est ce qui est arrivé au Nord. Car, si cela marche, qu’est-ce qui prouve que d’autres régions ne subiront pas le même sort ?

Il faudra donc trouver des « talismans » pour protéger les forces armées. A l’évidence, elles n’ont pas les moyens suffisants pour faire face à cette  agaçante morsure venimeuse sur l’intégrité, la souveraineté et la dignité du « Pays des Hommes intègres ».

Ce n’est pas nous qui le disons.  Ce sont les forces de défense et de sécurité elles-mêmes qui le murmurent. Et parfois à haute voix.  Le courage est important. Mais à lui seul, sans armes et sans armures,  il ne peut servir contre un ennemi sournois,  lâche et assez couard pour ne pas oser affronter les vaillants défenseurs du pays en face et en plein jour.

Il est donc souhaitable que la phrase du Président du Faso,  « nous aurons la suprématie« , n’ait pas été prononcée juste pour s’encourager lui-même, mais soit plutôt le promontoire d’un arsenal gigantesque qui est en train de se déployer à la hauteur de la sournoiserie de l’assaillant.

Car,  à l’image des Étalons battus en aller en Mauritanie qui ont une chance de prendre leur revanche au match retour à  Ouagadougou, le Burkina peut aussi barrer la route à cette tentative de déstabilisation. Les « boys » ont fait leur part.  La balle est désormais dans le camp du chef suprême des armées.

La Rédaction