Burkina : Emeline Zougmoré, meilleure journaliste 2018
Dans le cadre de la journée nationale de la liberté de la presse célébrée chaque 20 octobre de l’année, le comité de pilotage du Centre national de presse – Norbert Zongo (CNPNZ) a organisé une cérémonie pour distinguer la meilleure journaliste du Burkina Faso. Emiline Zougmoré est la gagnante de cette année 2018.
Sur 26 œuvres présentées par 16 journalistes féminins burkinabè cette année, seulement deux (2) ont été récompensées pour leur qualité journalistique. Emeline Zougmoré de la RTB Radio dans la catégorie radiodiffusion et Fleur Birba du quotidien d’Etat Sidwaya en catégorie Presse écrite et presse en ligne sont les lauréates. La plus haute marche est revenue à la première pour son œuvre intitulée « Le rapt des filles à l’Est du Burkina » qui a obtenu la plus forte note (15 sur 20). Elle succède à Abibata Ouara. Grande lauréate 2018, elle repart avec la somme de 1 500 000 FCFA et 2 trophées pour avoir remporté la meilleure journaliste radiodiffusion et meilleure journaliste de l’année.
Le jury, composé de cinq membres, à savoir Fatoumata Sophie Ouattara (journaliste à la direction générale des médias), Baba Hama (journaliste enseignant à l’ISTIC), Sita Tarbagdo (journaliste à la retraite), Mathieu Somda (journaliste à la radio) et Marie Mathilde Yameogo (journaliste en service au MCRP), a cependant disqualifié toutes les candidates dans la catégorie télévision. Aucun prix n’a été décerné à ce niveau car les œuvres présentées selon le jury ont commis le péché de la confusion de genre.
Selon la porte-parole Marie Mathilde Yaméogo, l’équipe a travaillé sur la base du « règlement intérieur » et ont examiné à la loupe les 26 œuvres en mettant l’accent sur les critères de la maîtrise du genre rédactionnel choisi, l’intérêt et la pertinence du sujet, le style (maîtrise de la langue, narration, l’écriture, la qualité des images et le son).
Ils ont déploré le mauvais rendu (confusion et mauvaise présentation) des œuvres dans la catégorie télévision. Ils ont de ce fait formulé des recommandations aux organisateurs tout en les exhortant d’envisager des sessions de formation continue pour une meilleure maîtrise des genres rédactionnels.
Pour les œuvres en presse écrite et en ligne, le jury a souhaité que tous les éléments qui accompagnent l’écrit en compétition soient lisibles.
Deux artistes-chanteuses (Pamika et Daisy Franck) et une humoriste (Philo) ont égayé les invités par des prestations.
Initié par le Centre national de presse – Norbert Zongo (CNPNZ) le prix de la meilleure journaliste vise à encourager la pratique du journalisme par les femmes.
Saga SAWADOGO (stagiaire)
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