Assassinat de Norbert Zongo : Les clichés choquants du drame de Sapouy exposés à Ouagadougou

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Dans le cadre des 20 ans de l’assassinat du journaliste d’investigation burkinabè, Norbert Zongo et ses compagnons d’infortune, le Collectif des organisations démocratiques  de masse et de partis politiques (CODMPP) avec la Coalition nationale contre la vie chère (CCVC) organisent un vernissage du 10 décembre 2018 au 3 janvier 2019 à Ouagadougou.

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Au rez-de-chaussée de la Bourse de Travail de Ouagadougou sont exposés ce jour 10 décembre 2018, des photos et autres documents sur les 20 ans de lutte du Collectif des organisations démocratiques  de masse et de partis politiques (CODMPP) et la Coalition nationale contre la vie chère (CCVC), pour la vérité et la justice pour Norbert Zongo et ses compagnons.

Pour ne pas oublier …

L’intérêt de ce vernissage, à en croire le président de l’Association des Journalistes du Burkina (AJB), Guzézouma Sanogo, est de « revisiter notre histoire récente et de restituer une part de vérité ».

Pour le secrétaire général de la CCVC, Bassolma Bazié,

« l’intérêt ultime à exposer ces images, peut être qualifié à plusieurs niveaux. Le premier niveau, c’est de nous adresser à ceux qui ont nourri  le malin espoir qu’avec le temps, la lutte pour la conquête de la vérité dans le dossier Norbert Zongo allait périr au même titre ceux qui meurent au fur et à mesure ou qui deviennent impotents pour raison de l’âge. Ils doivent se réveiller parce qu’au moment où la lutte commence, il y a 20 ans de là, nous qui sommes au-devant aujourd’hui, étions pratiquement très jeunes.

Si aujourd’hui nous sommes venus remplacer les responsables qui étaient au premier plan, ça veut dire que même après nous, il y’aurait encore des gens qui vont nous remplacer pour poursuivre cette lutte. Donc, la nuit pourrait être longue mais tôt ou tard le jour viendra.

Le deuxième niveau est de permettre à la jeune génération de savoir qu’il y a eu des gens qui ont tenu le flambeau et que ceux qui sont sur le front aujourd’hui doivent comprendre que le fardeau qui se trouve sur nos épaules en termes d’honneur, d’intégrité, de liberté et de dignité défendus par nos devanciers, nous avons intérêt à ne pas trahir.

Le troisième niveau, c’est aussi une adresse à l’ensemble de la jeunesse, de notre peuple de savoir que la liberté ne se donne pas. Si vous voulez la liberté, il faut se battre et Norbert Zongo a su se battre ».

Il poursuit en indiquant qu’eux, militants de la société civile ne comptent pas sur une question de volonté politique pour qu’il y ait la vérité et la justice mais plutôt sur la détermination, la mobilisation, l’engagement et l’unité populaire du peuple. Bassolma Bazié estime donc que ce vernissage est aussi une « grosse arme » pour arriver à bout de la lutte.

La liberté est également défendue à travers ce vernissage

Dans ses explications, Lassané Simporé, militant de la CCVC, qui sert de commentateur, ne laisse pas les visiteurs indifférents.

Il donne les détails  à travers les clichés choquants sur,  entre autres, l’assassinat de Norbert Zongo et ses compagnons, la mort de l’élève Flavien Nébié, l’employé de François Compaoré brûlé vif, les différentes marches de la CCVC et de la CODMPP. Aussi des extraits d’éditoriaux et des journaux prônant la liberté sont également exposés.

Le vernissage est ouvert à tous et se poursuit jusqu’au 3 janvier 2019 à la Bourse de travail de Ouagadougou.

Saga SAWADOGO (stagiaire)

Burkina24

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