Mines et sécurité : « Il est important de garantir un climat de paix social » (Tidiane Barry)

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La tradition a été respectée à la Chambre des mines du Burkina (CMB) avec la traditionnelle présentation de vœux entre l’institution et les journalistes qui travaillent pour une infirmation « saine, juste et transparente » sur le secteur minier. De manière sobre, le vendredi 18 janvier 2019, le Président de la Chambre des mines, Tidiane Barry, et le Président de l’Action des journalistes sur les mines au Burkina Faso (AJM-BF), Elie Kaboré, ont souhaité plus de sécurité et de paix pour les Burkinabè.

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L’année 2018 aura été difficile pour les Burkinabè. Dans un contexte sécuritaire très instable, les Burkinabè ont été éprouvés. Ainsi, avant l’entame de son propos, le Président de l’Action des journalistes sur les mines au Burkina Faso (AJM-BF), Elie Kaboré a sollicité « une minute de silence pour toutes les personnes qui nous ont quittés cette année ».

En 2018, le pays a été très secoué par de multiples crises, sécuritaires et socio-économiques, poursuit-il. Malgré ce contexte difficile, l’AJM-BF, indique Elie Kaboré, a pu déployer son programme d’activité. « D’une manière globale, nous avons réalisé des visites sur des sites miniers, des formations, un appui à la production journalistique. Nous avions placé l’année 2018 sur le thème de l’environnement et du développement durable. Le bilan est très satisfaisant. Nous sommes à un taux d’exécution d’environ 90% », relate Elie Kaboré.

Pour l’année 2019, les journalistes regroupés au sein de l’AJM-BF comptent mener leurs activités autour d’un autre thème, l’intégration du secteur minier dans le tissu économique et social. Et lance Elie Kaboré, « nous comptons sur nos partenaires dont la Chambre des mines, les sociétés minières individuellement et le ministère des mines », avant de chuter avec quelques préoccupations liées au Fonds minier de développement local et à l’aspect sécuritaire.

Sur les projets de l’AJM-BF, le Président de la Chambre des mines, Tidiane Barry, a rassuré du soutien de l’institution qu’il dirige. Et en rapport avec les préoccupations du moment, l’insécurité, pour Tidiane Barry, à l’instar de la communauté nationale, les compagnies minières ont également été victimes de l’insécurité et du banditisme, « et nous nous sommes inscrits dans les efforts pour apporter notre contribution à la lutte contre ce phénomène ».

A l’en croire, « la sécurité est un domaine complexe, du jour au lendemain, on ne peut pas d’une baguette magique changer les choses, mais il est important que chacun continue à son niveau à faire ce qu’il faut pour au moins maîtriser et garantir un climat de paix social ». L’année 2018 aussi, poursuit-il, les minières ont été exposées à une conjoncture toujours difficile avec la baisse du prix de l’or par exemple. 

« Vous savez que le prix de l’or n’est pas fixé par les sociétés minières. Donc nous vendons un produit dont nous ne fixons pas le prix. Evidemment, dans la variation de ce prix, joue sur nos états financiers mais également sur les impôts et taxes », indique Tidiane Barry.

Ignace Ismaël NABOLE 

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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