Burkina : L’UNICEF aux côtés de l’Etat pour augmenter le taux d’enregistrement des naissances
« Organiser des ateliers régionaux pour analyser le processus d’enregistrement des faits d’état civil en milieu institutionnel et communautaire et la production de statistiques vitales », c’est l’objectif que s’est fixé le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF). Le top départ de ces travaux a été donné, dans la région du Plateau central, sous la présidence de la gouverneure de ladite région, ce mardi 26 mars 2019.
Pour une bonne planification du pays, l’Etat Burkinabè a besoin d’avoir un bon système d’état civil et des statistiques fiables. L’UNICEF ainsi que l’Union européenne accompagnent l’Etat burkinabè dans ce sens à travers l’organisation d’ateliers régionaux d’analyse du processus d’enregistrement des faits d’état civil et la production des statistiques vitales.
Parmi les faits d’état civil, il y a celui de l’enregistrement des naissances qui n’est pas très répandu dans certaines régions du Burkina Faso. Les statistiques, selon l’enquête multisectorielle continue (EMC-MDS 2015), montrent que malgré les efforts soutenus du gouvernement burkinabè, le taux d’enregistrement des naissances (qui est passé de 33% en 2006 à 77,8% en 2014) n’est pas satisfaisant dans toutes les régions. « En zone urbaine, le taux d’enregistrement des naissances est de 96%. En zone rurale, il est de 74,7%. Dans les régions comme le Centre, le Centre-Sud, le taux dépasse 95%, et au Sahel, il est de seulement 40,6% », a indiqué la gouverneure du Plateau central, Fatoumata Bénon.
Ces taux pas très satisfaisants peuvent augmenter, selon l’UNICEF, parce que «travailler à renforcer l’ensemble du système d’état civil, c’est aussi travailler à renforcer le système d’enregistrement des naissances. Voilà pourquoi on accompagne le gouvernement dans la mise en œuvre de sa stratégie », appuie Guirlène Chéry Frédéric, chef protection de l’Enfance/UNICEF.
« Pour pouvoir enregistrer, il faut que nous soyons plus proches des populations. Cela permet d’éviter l’apatridie. Sans acte de naissance, on n’a pas de citoyenneté… », préconise le Directeur Général de la modernisation de l’état civil, Maxime Bouda.
La gouverneure du Plateau central, Fatoumata Bénon, a aussi affirmé que le système d’enregistrement des naissances connait quelques difficultés mais salue l’initiative des partenaires de l’Etat, qui va aboutir à des recommandations qui seront mises en œuvre.
Les ateliers régionaux se tiennent du 26 et 27 mars, dans la ville de Ziniaré. Les organisateurs ont indiqué que ces ateliers sont prévus se tenir dans les treize régions.
Irmine KINDA
Burkina24
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