Ouaga : Une pétition contre la circulation des « camions » aux heures indues
Le décès d’un jeune de 17 ans, unique enfant de ses parents, écrasé par un camion alors qu’il se rendait à l’école le mardi 23 avril 2019 à Ouagadougou, a suscité l’émoi. Ce décès, « un mort de trop », a également ravivé le combat d’un conseiller municipal de la Commune de Ouagadougou. Depuis près de deux ans, Yiyé Constant Bazié a fait de l’application des textes qui encadrent la circulation des véhicules poids lourd, son cheval de bataille.
La circulation sauvage des véhicules poids lourd dans la ville de Ouagadougou est encadrée par une loi depuis le 13 mars 1989. Mais son application pose problème actuellement. La cause, est-ce l’agrandissement non maîtrisé de la ville ou le manque de réactivité des autorités municipales ? Lors d’une interview à Burkina 24 le 27 avril 2018, Yiyé Constant Bazié, conseiller municipal de la commune de Ouagadougou fustigeait l’inertie autour de l’application des textes.
Lire 👉 Le combat du Conseiller Bazié contre les « camions de la mort »
Le jeudi 25 avril 2019, dans son combat, le conseiller Bazié a franchi une autre étape en initiant une pétition pour le respect et l’application des textes interdisant la circulation des véhicules poids lourd à certaines heures et sur certaines artères de la ville. Avec un groupe de personnes, ils ont décidé d’initier une pétition qui, au bout, sera déposée à l’Assemblée nationale pour révision et application de la loi encadrant la circulation des camions.
Signez la pétition 👉 Pétition pour le respect des textes
A Ouagadougou, il n’est pas rare de voir des véhicules poids lourd se frayer un chemin dans les artères de la ville même aux heures de pointe. Ouagadougou a évolué, concède Yiyé Constant Bazié. « Avant, on avait du mal à percevoir les camions quand on écrivait cette loi. Maintenant, il y a beaucoup plus de camions qui circulent dans la ville. Nous avons aussi beaucoup plus de motos et nos voies sont étroites. C’est une réalité et il faut en tenir compte », dit-il.
Télécharger 👉 RAABO_AN_VI_77 du 13 mars 1989
En initiant cette pétition, le conseiller municipal compte impliquer plus de citoyens dans son combat en vue de « demander le durcissement de cette loi ». Pour ce faire, des points focaux dans plusieurs villes telles Bobo-Dioulasso ou Pô sont mis à contribution. La liste a été publiée sur son compte Facebook. « Ce n’est pas une activité politique, précise Yiyé Constant Bazié. C’est une activité purement citoyenne. Quand on n’a pas un proche qui est victime, on a toujours l’impression que c’est loin de nous, alors que ça nous concerne tous ».
Vidéo – « Camions de la mort » à Ouaga : Le cri de cœur de Yiyé Constant Bazié
Burkina 24
Ignace Ismaël NABOLE
Burkina 24
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Oui à la vie. Non au désordre systémique érigé en mode de gouvernance.
On dit que si tu arrive dans un Pays regarde seulement la circulation de la population et tu reconnaîtra leur mentalité et leur niveau de développement..en quelques instants.
Pour mon pays le Burkina c’est vraiment… ???
Le Burkina Faso, C’est le désordre. Et personne ne s’en préoccupe.
C’est au Burkina Faso qu’on voit des bars dancing collés à des maisons d’habitation. Quelle éducation vous voulez donner aux enfants du voisinage.
C’est au Burkina Faso qu’on voit des trottoirs pour cyclistes devenir des parking de maquis la NUIT. Ça ne préoccupe personne.
C’est au Burkina Faso qu’on voit toute une capitale devenir in bar à ciel ouvert, à l’intérieur duquel habitent les vendeurs et les consommateurs.
C’est au Burkjna Faso que les véhicules sont garrés sur les routes dans tous les sens toute une journée parce que le propriétaire à soit une boutique ou un macquis/bar à côté.
C’est au Burkina Faso qu’on voit……
Mon Burkina Faso, j’ai mal, si mal de te voir malade.