Burkina : Mouvement d’humeur des gestionnaires des ressources humaines
Les gestionnaires des ressources humaines de l’administration publique engagent des mouvements d’humeur à compter du lundi 6 mai 2019 pour exiger la satisfaction de leur protocole d’accord.
Le samedi 4 mai 2019, le Syndicat National des Gestionnaires des Ressources Humaines de l’Administration Publique (SYNAGRH) a tenu une assemblée générale extraordinaire à Ouagadougou.
Cette AG a porté notamment sur la dynamisation des instances du syndicat dans les régions et dans les départements ministériels et institutions et surtout sur la problématique de la réforme sur le système de rémunération des agents de la fonction publique.
Les membres du SYNAGRH ont dénoncé une démarche « mouta-mouta » et une pratique de gestion des revendications salariales et indemnitaires « au cas par cas » du gouvernement. Ils ont décidé de remettre sur la table leur protocole d’accord signé le 4 août 2017.
Dans ledit document, il serait question de créer des avantages en nature et en espèce pour les gestionnaires des ressources humaines, mais aussi pour tous les agents du ministère de la fonction publique des directions des ressources humaines (DRH).
« Double jeu du gouvernement »
Le bureau syndical dit avoir reporté ses luttes sur toute la période de l’année 2018 et attendait l’aboutissement des conclusions de la conférence sur les rémunérations. « Mais au regard de ce double jeu du gouvernement, il est plus qu’impératif pour le syndicat d’aller en lutte pour la satisfaction de tous ces points de revendication », lit-on dans un communiqué rendu public.
Tout en balayant du revers de la main « l’argument du gouvernement disant que les caisses de l’Etat sont vides », le bureau syndical a exigé des gestionnaires et directeurs des ressources humaines du ministère de la fonction publique le boycott de travail relatif à la prise de tous les actes de carrière, à compter du lundi 6 mai 2019.
Cette décision concerne entre autres les reversements, les bonifications d’échelons, les intégrations, les retraites, la correction des indemnités et allocations familiales, l’élaboration du budget du personnel, les concours de la fonction publique, les collectes des données pour la description des postes de travail, les affectations, les régularisations des situations administratives, l’enrôlement biométrique, l’annuaire statistique sur les ressources humaines publique.
Selon les responsables du syndicat, une correspondance a été déposée au Premier Ministère pour la satisfaction de la quinzaine des points « restés en suspens » dans le protocole d’accord.
Burkina 24
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