Burkina : Les enjeux et les contours de la réconciliation examinés au cours d’un panel

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Réfléchir sur les voies et moyens pour aboutir à une bonne réconciliation, c’est l’objectif voulu par le Service Chrétien Stratégique du Burkina Faso (SCS). Pour ce faire, un panel sur la question a été organisé ce samedi 10 août 2019 à Ouagadougou.

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Deux panélistes vont s’efforcer de détailler les conditions et les circuits pour aboutir à une bonne réconciliation nationale. Parti sur la base d’un constat que la cohésion sociale se dégrade, le SCS veut penser le destin du Burkina Faso. Et pour mener à bien sa mission, il entreprend diverses actions allant dans ce sens.

« On se valorise en dégradant l’autre », a indiqué le président du SCS, Abdias Coulibaly. Une affirmation qui vient consolider sa position sur la question de la cohésion sociale. Ladite position soutient que « le monde est marqué par le mépris de l’autre, la négligence, la calomnie, la médisance et la haine ». Des faits qui selon toujours le président du SCS sont encore plus complexes dans un Burkina post-insurrectionnel.

Luc Marius Ibriga et Gaston Kani Gnoumou sont les deux panélistes du jour. Sur la première communication animée par le Dr Luc Marius Ibriga, il a été question de faire un tour d’horizon sur les différentes composantes d’une réconciliation. Ainsi, le contrôleur général de l’Etat a étalé sa communication sur quatre grands points que sont la définition de la réconciliation, les enjeux, les défis et les fondements d’une réconciliation.

Pour lui, la réconciliation c’est « réapprendre à vivre ensemble après des moments de rupture ». Mais avant d’en arriver, des questions comme l’acceptation de la différence et la recherche d’une solution basée sur la mémoire et la vérité. Toujours dans la même logique, Luc Marius Ibriga explique qu’il est important de se réconcilier avec soi-même d’abord, ensuite avec les autres et enfin avec la société.

 « La population et la société civile ne semblent pas aussi savoir ce qu’il faut faire. Sur le plan individuel, la perte des valeurs cartésiennes a produit des individus de cœurs parfois durs, insensibles et remplis de haine. Cela se vit partout », a ajouté le président du SCS Abdias Coulibaly.

En rappel, les Services Chrétiens Stratégiques du Burkina Faso est une association qui veut accompagner le pays et tous ceux qui veulent impacter positivement la nation.

Basile SAMA

Burkina 24

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