Burkina : La majorité présidentielle se rend aux cotés des déplacés de la région du Sanmatenga
L’Alliance des Partis de la Majorité Présidentielle (APMP) « se veut sensible » face à la situation des déplacés internes suite aux problèmes d’insécurité. Et pour manifester cette sensibilité, elle a initié une journée d’activité dédiée uniquement aux déplacés. Conférence publique, dons et visite ont marqué cette journée.
10 tonnes de céréales, des draps, du savon et des bidons d’huile, voilà là la consistance du geste de l’APMP. « Nous sommes venus aussi dire aux populations du Centre-Nord que quand le peuple se met debout, le terrorisme tremble », a indiqué le premier vice-président de l’assemblée nationale, Me Bénéwendé Stanislas Sankara. Une déclaration aux allures de compassion à l’endroit de ceux que ne demandent qu’une seule chose, « rentrer chez eux ».
Et en guise de réponse aux différentes préoccupations des populations, les premiers responsables de l’APMP se veulent rassurants. « Malgré ces conditions difficiles, des acquis importants ont permis d’améliorer les conditions de vie des populations. Le train de la réconciliation est en marche », a ajouté le président de l’UNIR/PS.
« Nous savons qu’on ne peut pas vivre uniquement en se basant sur les aides. On va tout faire pour qu’on puisse rendre à nouveau viables ces villages. Nous voulons aussi sauver l’école et tous ces enfants qui sont affectés. Le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation prend des mesures pour qu’on puisse scolariser tous les enfants » (Clément Sawadogo).
La marche meeting du 16 septembre a été également à l’ordre du jour. L’APMP invite ses militants « à se démarquer de cette marche ». « Si la lutte des travailleurs et leurs revendications de meilleures conditions de travail sont légitimes, elles ne sauraient occulter la nécessité d’une sacro-sainte alliance pour la lutte contre le terrorisme », a d’ailleurs indiqué le premier vice-président de l’assemblée. Pour lui, c’est une lutte commune que les Burkinabè doivent mener pour venir à bout de cet obscurantisme.
Des sorties auprès des populations que d’aucun qualifie « de campagne politique ». Du côté de l’APMP, les autorités se sont montrées catégoriques. « Nous ne sommes pas en campagne », a indiqué l’ancien ministre de la sécurité, Clément Sawadogo. L’alliance estime également qu’elle ira partout où des Burkinabè se trouvent en difficultés pour les soutenir. Il n’est donc pas exclu, selon les propos de Me Bénéwendé Stanislas Sankara, de voir l’APMP dans les zones dites dangereuses ou à risque.
Basile SAMA
Burkina 24
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