Réouverture des classes : Les organisations des parents d’élèves font des propositions
Le gouvernement a décidé de la réouverture des classes de façon progressive à partir du 11 mai 2020. A quelques jours de la rentrée, l’Union nationale des parents d’élèves du post-primaire, du secondaire et supérieur (UNAPES-B) et le Conseil national des associations des parents d’élèves du Primaire (CNAPEP) ont fait des propositions. C’était ce vendredi 8 mai 2020 à Ouagadougou.
Le gouvernement a annoncé la rentrée scolaire progressivement à partir du 11 mai 2020. L’Union nationale des parents d’élèves du secondaires et du supérieur du Burkina (UNAPES-B) et le Conseil national des associations des parents d’élèves du primaire (CNAPEP) ont salué cette décision. Cependant, les organisations des parents d’élèves ont exprimé des doutes quant à la faisabilité de certaines mesures d’accompagnement recommandées.
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« L’UNAPES-B et le CNAPEP ne sont pas contre la reprise des cours. Au contraire, nous l’encourageons. Mais il se pourrait que les dispositifs de prévention de la maladie ne soient pas opérationnels pour tous les établissements sur l’ensemble du pays. Dans un tel cas de figure, nous encourageons vivement les associations des parents d’élèves qui en ont les capacités de tout mettre en œuvre pour assurer la protection des enfants. Il s’agit principalement de la mise à disposition de masques, de lave-mains, de savon, de gel ou solutions hydro-alcooliques, le nettoyage des locaux pour accueillir les élèves dans les meilleures conditions », a indiqué le président de l’UNAPES-B, Hector Ardent Ouédraogo.
Egalement, dans le souci de sauver l’année et d’éviter qu’elle soit blanche, les deux structures ont formulé des propositions au ministère en charge de l’éducation.
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« Les deux trimestres de l’année en cours étaient presque bouclés. Envisager de valider l’année scolaire 2019-2020 à partir des évaluations des deux trimestres écoulés et mettre en place un système de rattrapage des programmes non achevés de l’année scolaire 2019-2020 dès le premier trimestre 2020-2021. Quant aux examens, ils pourront être organisés dès que la pandémie du covid-19 aura été maîtrisée en veillant à ce que les épreuves portent sur le programme déjà exécuté. L’autre solution étant l’annulation des examens 2019-2020 en les remplaçant par le bilan des notes de contrôles contenus deux dernières années (CMI et CM2, 4e et 3e, 1ere et terminale) », a proposé Hector Ardent Ouédraogo.
Par ailleurs, les responsables des faîtières des parents d’élèves ont affirmé n’avoir pas été associés aux prises de décisions dans leur ministère de tutelle concernant la reprise des activités scolaires.
En rappel, Remis Fulgance Dandjinou avait souligné qu’à la date prévue pour la reprise des cours, notamment le 11 et le 25 mai 2020, si toutes les conditions ne sont pas réunies, des ajustements peuvent être faits. « Il n’est pas question d’envoyer un seul élève à l’école s’il n’a pas un masque à sa disposition », avait-t-il déclaré.
Jules César KABORE
Burkina 24
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