Communication de crise Burkina : Les suggestions du commissaire de police Isidore Sanou
Soungalo Isidore Sanou a défendu son mémoire de fin de cycle pour l’obtention d’un master II en communication d’entreprise et des institutions (CEI) ce samedi 19 septembre 2020 à Ouagadougou.
Etudiant à l’Institut supérieur privé polytechnique (ISPP), Soungalo Isidore Sanou a présenté son document qui porte sur « la pratique de la communication en période de crise : le contexte au Burkina Faso ». Il s’en sort avec une note de 16,5/20.
Il s’est appesanti sur la communication en période de crise pour le cas particulier du Burkina Faso. Ayant connu des attaques terroristes depuis 2015, « le Pays des hommes intègres » cherche encore ses marques s’agissant de communication de crise. C’est fort de ce constat que le commissaire de police Isidore Sanou a décidé de proposer des pistes pour renforcer la communication en période de crise.
La communication pour venir à bout du terrorisme
De part son propos, la communication de crise devrait se faire « en prenant en compte toutes les spécificités des entités communicantes à savoir le gouvernement, les forces de défense et de sécurité, les médias et la population le tout dans un système de coordination ».
Le but selon lui est de parvenir à un système de cohérence afin de diminuer les débordements et surtout d’éviter de servir la cause du terrorisme qui va aggraver la situation. Il a expliqué que de la même manière les terroristes utilisent les médias pour faire écho au sein des populations, les gouvernants devraient en faire de même pour barrer la route au terrorisme.
La solution proposée par Isidore Sanou est de contextualiser la crise sécuritaire afin de trouver un moyen adéquat pour lutter contre le terrorisme au Burkina Faso. « En ce qui concerne les perspectives, c’est de voir comment nous allons mettre en place un système de communication propre à notre contexte socio politique pour mettre en avant la fonction renseignement qui n’est rien d’autre que la prévention », a-t-il expliqué.
Du reste, il a confié que même s’il reste beaucoup à faire concernant la communication de crise, le Burkina Faso est sur la bonne voie pour sortir son épingle du jeu.
Corine GUISSOU (stagiaire)
Burkina24
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