IUTA Burkina : 48 heures d’introspection pour le rayonnement de l’organisation
La coordination de l’Union internationale des travailleurs de l’alimentation, de l’agro-alimentaire, de l’hôtellerie-restauration, du tabac et des branches connexes UITA du Burkina Faso a organisé un atelier de formation les 20 et 21 décembre 2020 à Bobo-Dioulasso. Ce cadre d’échange a permis aux participants de mieux comprendre le fonctionnement de l’organisation afin de faciliter son adhésion aux nouveaux membres.
Cette rencontre voulue par l’Union internationale des travailleurs de l’alimentation, de l’agro-alimentaire, de l’hôtellerie -restauration, du tabac et des branches connexes (UITA) Burkina est avant tout, un cadre de partage d’expérience pour une meilleure défense des objectifs recherchés par l’union. « J’ai partagé mes expériences avec mes jeunes frères en leur rappelant l’historique de notre organisation et le point de la situation de l’UITA au Burkina Faso. Parce que les jeunes ont besoin d’être guidés pour mieux exceller », explique l’ex coordonnateur de l’UITA Laurent Nacoulma pour qui les défis de l’UITA restent les mêmes. Entre autres, la promotion des valeurs de solidarité, d’entraide et de lutte contre le changement climatique. Sans oublier la promotion de la santé-sécurité au travail et la promotion du militantisme féminin dans les luttes syndicales à travers leurs responsabilisations aux postes de décisions sont aussi parties intégrantes des objectifs de l’union.
Adhésion de quatre nouveaux syndicats
Mais en dehors des difficultés ci-citées, l’ex coordonnateur qui a « essayé de tracer le chemin pour les jeunes » se réjouit des succès engrangés par son successeur. Et le nouveau coordonnateur de l’UITA Bassirou Ouédraogo n’en est pas moins satisfait. En une année de gestion, il aura contribué à apporter une amélioration dans l’organisation de l’UITA. « Lors de ma prise de fonction en décembre 2019, l’UITA était composée de trois syndicats. Mais aujourd’hui, l’union fait sept organisations syndicales », annonce-t-il.
En plus de l’affiliation de nouveaux syndicats à l’UITA, Bassirou Ouédraogo apprécie également le renforcement du militantisme au sein des syndicats membres. « Tout le monde a compris qu’il faut se battre pour défendre ses droits. En matière de santé-sécurité au travail, nous avons réussi à former des camarades qui sont devenus eux-mêmes formateurs en la matière », égraine-t-il.
Forêt classée de Kua
Mais le fait marquant qui a retenu l’attention de l’UITA constitue l’aboutissement de la lutte contre le projet de déclassement de la forêt de Kua et la signature de la convention collective des boulangers. « Nous avons mené des actions d’interpellation et de plaidoyers par rapport à ces questions qui sont d’une grande importance pour le développement du pays », estime Bassirou Ouédraogo qui invite les autres acteurs de l’agro-business comme la brasserie à intégrer l’union.
« Après une année au sein de l’UITA, je peux affirmer que l’adhésion à l’union offre beaucoup d’avantages. Ça nous a permis d’avoir une affiliation au niveau de la Caisse nationale de sécurité sociale et comprendre les enjeux liés à la formation en santé-sécurité. Nous invitons les hésitants à nous rejoindre pour qu’on puisse travailler main dans la main et défendre les intérêts des travailleurs »
Abibata Guigma Ouédraogo, syndicat du secteur de l’hôtellerie.
Aminata SANOU
Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso
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