Réconciliation et sécurité au Burkina Faso : Le chef de file de l’opposition parle avec le Président
Eddie Komboïgo a voulu comprendre la vision du Président du Faso sur la réconciliation nationale et la position de Roch Kaboré sur l’option de la négociation ou non avec les terroristes.
Quelle couleur veut donner le Président du Faso à la réconciliation nationale et surtout, à quel tempo le moteur de ce processus avancera-t-il ? Ce sont les questions auxquelles le chef de file de l’opposition politique burkinabè Eddie Komboïgo voulait des réponses lors de l’audience à lui accordée par le locataire de Kossyam le 12 mars 2021 à Ouagadougou.
« Nous avons voulu comprendre sa vision de la réconciliation et les délais dans lesquels il souhaite impacter cette réconciliation », a déclaré Eddie Komboïgo. Le tout nouveau chef de file de l’opposition politique, qui souhaite des « actes forts » sur cette question dans les semaines à venir, veut aussi que le Président parle. «On l’a entendu très rarement après les élections sur la réconciliation et il était bon qu’il s’exprime davantage pour que les populations sachent sa bonne foi et sa volonté d’aller à une réconciliation et une cohésion nationale », a exprimé le patron du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).
Soutenir les familles des FDS tombées
Le second point à l’ordre du jour de cette rencontre entre le Président et le porte-parole des opposants a porté sur la situation sécuritaire, les militaires et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Rassuré par le Chef de l’Etat que les forces armées étaient conséquemment équipées, Eddie Komboïgo a tout de même insisté sur la nécessité d’apporter un appui non seulement aux soldats, mais aussi « une aide significative aux familles de ces militaires qui (…) nous ont quittés ».
Le modus operandi du « pilote du Burkina Faso » sur les rapports à instaurer avec les groupes terroristes a également été abordé, notamment sur le volet de la négociation. Eddie Komboïgo estime important que « le Chef d’Etat décline sa politique assez clairement sur l’option d’aller frontalement ou d’associer la négociation ».
Enfin, le chef de file de l’opposition politique a dit avoir évoqué avec son interlocuteur la problématique de la relance économique. Il a fait ses propositions pour permettre de décanter la situation, dont principalement l’apurement de la dette intérieure. A son avis, si les entreprises du Burkina sont payées à temps, ce sera une piste sérieuse pour le redémarrage de la machine économique du « Pays des Hommes intègres ».
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