Réconciliation Nationale : La CODER assure son soutien à Zéphirin Diabré
Des partis membres de la Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation nationale (CODER) se sont prononcés sur le thème « La réconciliation nationale : un point de non-retour ». Il s’agit du partie « Le Faso Autrement », de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Développement (UNDD) et le Rassemblement pour un Sursaut Républicain (RSR). Cela s’est passé ce 12 mars 2021 à Ouagadougou.
Aucun rétropédalage n’est envisageable en ce qui concerne le processus de la réconciliation nationale. C’est du moins ce que pensent 3 partis membres de la Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation nationale (CODER). Notamment « Le Faso Autrement », l’Union Nationale pour la Démocratie et le Développement (UNDD) et le Rassemblement pour un Sursaut Républicain (RSR).
C’est pourquoi ils ont félicité le président du Faso, Roch Kaboré, pour avoir créé le ministère de la Réconciliation Nationale et de la Cohésion Sociale. Ils ont aussi congratulé le ministre d’Etat Zéphirin Diabré, pour sa nomination au sommet de ce département. Tout compte fait, la CODER a assuré son soutien et sa disponibilité à celui-ci.
« L’heure n’est pas à des autocongratulations, à des querelles de préséances, de droits d’auteurs, mais plutôt à la célébration de ces heureuses et nombreuses convergences », a lancé Ablassé Ouédraogo, président du parti « Le Faso Autrement ».
La CODER préconise la justice transitionnelle
Pour donner une suite au projet de la réconciliation, les 3 partis ont appelé Roch Kaboré à entamer dans le semestre en cours, des concertations ainsi que le forum pour le dialogue national inclusif, sincère et ouvert. Selon eux, c’est « seulement » par cette voie qu’il sera possible de lancer la procédure à suivre pour la réconciliation nationale, afin d’arriver à la « paix des braves ».
Ablassé Ouédraogo a ajouté que les exilés politiques doivent rejoindre le pays pour participer au forum. Pour ce faire, il a rappelé la promesse de campagne du président du Faso, qui était de faire revenir les exilés politiques dans le premier semestre qui suivra son élection à la présidence.
Au lieu de la justice classique, la CODER a préconisé la justice transitionnelle pour arriver à la réconciliation. Selon le groupe des 3 partis, il faut prioriser l’intérêt de la Nation. « La justice transitionnelle, au contraire de la justice classique, permet d’éviter à la fin d’un procès qu’il y ait un mécontent et puis un heureux. Tout le monde sort gagnant », a expliqué Ablassé Ouédraogo.
Donner « une âme » à la réconciliation
Par ailleurs, la Coalition a conseillé au président du Faso de donner « une âme » à la réconciliation nationale en mettant sa propre personne à contribution. Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, a pris pour exemple l’ancien président d’Afrique du Sud, Nelson Mandela. Il a expliqué que pendant l’apartheid, celui-ci s’est rendu en son temps dans les zones les plus hostiles de son pays pour convaincre de la nécessité de la réconciliation.
Cette sortie médiatique a permis à la CODER d’informer qu’elle aura bientôt de nouveaux adhérents. Par rapport à cela, une conférence qui réunira les présidents des partis et associations membres de la Coalition est prévue.
Josué TIENDREBEOGO (stagiaire)
Burkina 24
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