Infrastructures routières dans la région de l’Est : Plus de 160 milliards de F CFA injectés !
En compagnie de sa collègue de la Culture, Élise Ilboudo, et de ses collaborateurs, le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Éric Bougouma, est allé constater de visu l’avancement des travaux de bitumage du tronçon Bogandé-Fada (RN 18). Puis, il s’est assuré du début effectif des travaux sur la RN4, tronçon Fada-Gounghin. C’était le 15 avril 2021.
Débutée dans la commune de Bilanga, la visite des travaux a permis au ministre de parcourir le tronçon jusqu’à Bogandé en passant par la commune de Piéla. Agenda chargé oblige, le ministre des Infrastructures échange rapidement avec le mouvement RN 18 au haut-commissariat de Bogandé. « Je saisis l’occasion pour saluer la patience des populations et le sens de responsabilité du mouvement RN 18 », s’est exclamé le ministre Bougouma.
Avant de profiter égrener des réalisations faites dans le domaine des infrastructures routières, pour la région de l’Est dans laquelle « plus de 160 milliards de F CFA ont été injectés » par le gouvernement pour son désenclavement. « Nous avons les travaux de la route Kantchari-Diapaga qui s’exécutent très bien avec un taux de 82%. Pour l’axe Diapaga-frontière du Bénin, nous avons résilié le contrat et discuté avec l’entreprise Soroubat pour la suite des travaux. Nous avons le grand projet, Gounghin-Fada-frontière du Niger, qui est en train de démarrer », a soutenu le ministre. Sans oublier « les dizaines de kilomètres de pistes rurales aménagées et les centaines de km de route ayant bénéficié d’un entretien courant. Nous avons également le pont de Coalla et celui de la Sirba » qui sont tous construits, a conclu le bulldozer national.
Après quoi, le porte-parole du mouvement RN 18, Komandi Lankoandé, a égrené les doléances de son mouvement qui joue le rôle de comité de suivi des travaux : prolongement du bitumage de la route jusqu’à Taparko, mise à leur disposition du cahier des charges, aide à la presse locale, etc. Des préoccupations auxquelles le ministre Bougouma a apporté des éléments de réponse.
Puis, l’ensemble du tronçon Fada-Bogandé-Fada, long de 129 km, est parcouru par le ministre et son équipe qui constatent çà et là, d’innombrables dalots construits et en construction, notamment à Kongaye où un impressionnant dalot long de 105 mètres et haut de 2 mètres, est en finition. « Nous pouvons faire un constat de satisfaction. Car les travaux généraux de terrassement sont estimés à 37% pendant que les ouvrages ont été exécutés à 33% environ. La plupart des travaux nécessaires à ce que le chantier prenne corps, sont réalisés sur toute l’étendue du tronçon », a affirmé le ministre Bougouma.
Avant d’exhorter l’entreprise PFO Africa à accélérer le rythme des travaux pour achever ceux « déjà entamés avant que la force des eaux de pluie ne vienne » les affecter. À son tour, Amine Yahia, directeur du projet, a assuré que son entreprise mettra les bouchées doubles pour livrer des travaux de bonne qualité.
« Nous prendrons nos responsabilités »
Puis, cap a été mis à la sortie ouest de Fada où les deux ministres, le maire de Fada et le gouverneur de la région de l’Est ont visité les installations de l’entreprise Sintram chargée de réhabiliter le tronçon Fada-Gounghin. « Le démarrage des travaux est lent. La pression que nous avons mise sur l’entreprise, a permis d’avoir un minimum de matériels qui permet de réaliser les déviations. Et j’espère que c’est un démarrage qui ne va plus s’arrêter », a déclaré le ministre.
De son côté, l’entreprise a informé du renforcement imminent de son matériel qui aurait déjà traversé la frontière. « Nous reviendrons dans quelques semaines pour nous assurer de la tenue des engagements de l’entreprise et prendre nos responsabilités pour que les populations bénéficient d’une route réhabilitée en béton bitumineux à module élevé, car nous n’allons pas accepter indéfiniment certaines insuffisances», a martelé le ministre Bougouma qui a relevé que la principale difficulté du projet était liée à l’acheminement du matériel de l’entreprise étrangère au Burkina.
Bouclant la boucle, le ministre a visité les matériels acquis au profit des femmes dans le cadre du projet routier CU2A avant d’échanger avec les responsables d’une coalition d’OSC auxquels invite a été faite de créer un comité de suivi des travaux après assurance faite que la région de l’Est n’est pas abandonnée.
« Je suis témoin de ce que le gouvernement fait pour la région et je peux dire qu’aucune autre région n’a bénéficié comme l’Est, de plus de 160 milliards d’investissement dans le domaine routier uniquement », a noté le ministre. Avant que le gouverneur de la région, Saïdou Sanou, ne renchérisse : « La question de bitumage de la route est déjà un acquis. Le reste est une question de délai ».
Adama KABORE
(Correspondance particulière)
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