Burkina : Don de matériels à l’IRSS pour booster sa production en médicaments

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Le Burkina Faso s’est résolu à renforcer la production endogène du paracétamol et de la chloroquine afin de réduire leurs importations. Pour ce faire, le ministère de l’industrie et du commerce apporte son appui aux structures locales œuvrant dans le domaine pharmaceutique biologique. C’est dans ce cadre qu’il a apporté du matériel technique d’un coût de plus de 470 millions de FCFA à l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS) pour la production des médicaments. La remise de ces dons a eu lieu ce mercredi 5 mai 2021 à Ouagadougou en présence du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, la ministre de l’innovation et le ministre de la santé.

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C’est avec l’avènement du Covid-19 que l’Etat a pensé à produire localement un certain nombre de médicaments en vue de la prise en charge des malades. Mais «il fallait faire des commandes parce qu’on n’avait pas les intrants sur place. Avec le Covid-19, cela avait été difficile d’avoir des intrants parce que certains pays avaient refusé même de vendre des intrants. Donc c’est vers le Ghana qu’on a pu trouver une solution. Et pour le faire rentrer, ça a été encore difficile, mais dès que c’est rentré, les chercheurs ont travaillé et ont fait en sorte qu’on puisse respecter nos engagements », rappelle le ministre de  l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Alkasoum Maiga, patron de la cérémonie de remise de don.

C’est aujourd’hui, un acte concret, les  produits « made in Burkina » sont disponibles. Ce sont 500 kg (600 000 comprimés) de paracétamol et 500 kg de chloroquine (un million de comprimés) et 9000 litres d’hydrogène produits par l’Institut de Recherche en Science de la Santé et remis au ministère de la santé pour ce jour.

Cela montre clairement qu’il y a un besoin de consommation au plan national et il faut se donner les moyens de proposer cela aux populations.

 Pour le ministre de l’industrie et du commerce, l’importation des médicaments occupe une place importante. Pour cela, « il faut inverser la tendance ». «Aujourd’hui c’est un acte concret du choix que vous avons fait d’androgéniser le développement, parce que, si on importe énormément, cela participe à déséquilibrer la balance commerciale, alors que nous craignons une dépendance totalement inutile », a expliqué Harouna Kaboré.

Pour cette production locale, c’est à travers l’initiative de renforcement des capacités productives des PME et PMI intervenant dans le domaine pharmaceutique biologique (l’IRCP-PHARMA) que le ministère du commerce a accompagné le Centre National de la recherche scientifique et Technologique pour l’acquisition d’équipements notamment des machines, de consommables et de réfection des locaux pour un coût de plus 470 millions FCFA.

Et Sylvain Ouédraogo, directeur de l’IRSS, de dire sa reconnaissance au ministre en charge du commerce pour son accompagnement. Par ce don de matériels, Charlemagne Ouédraogo espère que cette production augmentera non seulement en quantité, en qualité mais aussi en gammes de médicaments qui répondent aux besoins de la population et des praticiens au niveau des formations sanitaires.

 Deborah BENAO (stagiaire)

Burkina 24

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