Burkina Faso : Le SYNACIT réclame de meilleures conditions de travail

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Le Syndicat Autonome des Contrôleurs et Inspecteurs  du Travail (SYNACIT) a initié une rencontre pour s’exprimer  sur la situation désastreuse que vit  l’administration du travail ce mardi 22 juin 2021 à Ouagadougou. A travers cette conférence de presse, le SYNACIT réclame un meilleur traitement pour les travailleurs.

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 Le Syndicat Autonome des Contrôleurs et Inspecteurs  du Travail  (SYNACIT) a dénoncé les situations que traversent les travailleurs.  Il a  indiqué que le Burkina, au-delà de la crise sécuritaire, est confronté à de nombreux défis autres que celui de la bonne gouvernance, de la liberté démocratique et syndicale, de la justice sociale et de la promotion du dialogue social.

 Sur le plan de la gouvernance administrative, l’organisation pointe du doigt la gestion chaotique de la structure du dialogue social. « Nous assistons à une gestion chaotique jamais vue dans l’histoire de l’administration du travail en entachant ainsi la cohésion et le rendement des directions », indique Yacouba Bologo, secrétaire général du SYNACIT.

Cette situation est une conséquence, selon le syndicat, non seulement du déni du dialogue social et du style de gouvernance solitaire mais aussi du refus de tout esprit critique qui a mis aujourd’hui l’administration du travail dans une certaine léthargie.

Aussi, sur le plan de la liberté syndicale, la structure syndicale a montré que certains responsables administratifs  jugés ou soupçonnés d’être proches du SYNACIT sont identifiés et démis de leurs fonctions de directeur ou de chef de service. Ce qu’elle considère comme une remise en cause du droit à la promotion de certains agents malgré leurs compétences avérées.

Le SYNACIT a dénoncé la situation des travailleurs, à travers une conférence de presse, qui a réuni plusieurs hommes et femmes de médias

Les membres du SYNACIT ont dénoncé également la remise en cause des acquis syndicaux tels que l’interdiction des sit-in et la répression des militants syndicaux. Ils considèrent  que ces pratiques  constituent des violations flagrantes des principes et des droits  fondamentaux au travail adopté par l’Organisation  Internationale du Travail ratifiés par le Burkina.

 Ces  syndicats estiment que le ministre Séni Mahamadou Ouédraogo, arrivé à la tête du dialogue social, « s’est résolument engagé dans une voie de déni du dialogue social et un mépris des partenaires sociaux malgré l’existence des arrêtés du n°2017-0151 / MFPTPS/SG du 22 novembre 2017 et celui du 2015-001/MFPTPSS/SG de 23 janvier 2015 ».

 Yacouba Bologo a affirmé qu’après  une dizaine de demandes d’audiences auprès du ministre, elles sont restées sans suite. « Aucune session dudit cadre de concertation n’a pu se tenir malgré les demandes et relances  des organisations syndicales,  notamment le SYNACIT. Aucune conférence nationale prévue chaque année ne s’est tenue  depuis son arrivée en 2018 », a-t-il expliqué.

Le bureau exécutif a condamné avec la plus grande fermeté ces situations qu’il considère  de «  liberticides dignes d’une autre époque ». Le bureau a  informé qu’elle reste et restera toujours ouvert dialogue franc et sincère.

Joël THIOMBIANO (stagiaire)

Burkina 24

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