Protection sociale : « INSPIR ! Burkina » plaide pour son élargissement au secteur informel

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Le Réseau international du droit à la protection sociale (INSPIR!) du Burkina a organisé un atelier de restitution sur les stratégies d’extension de la protection sociale avec l’implication des mouvements sociaux et de la société civile en Afrique. L’activité s’est tenue du 16 au 17 septembre 2021 à Ouagadougou.

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Les participants ont échangé sur les différents moyens d’assurer la protection sociale des travailleurs.

La protection des travailleurs est une préoccupation du réseau international du droit à la protection sociale du  Burkina Faso. A la suite de l’atelier de Cotonou sur le sujet, les parties prenantes tiennent à vulgariser le concept au Burkina Faso.

Selon Patrice Pamousso, le lead de INSPIR ! Burkina Faso, il s’agit d’un atelier d’échanges d’informations sur l’implication des mouvements sociaux, des organisations de la société civile pour l’extension de la protection sociale au Burkina Faso.

« Près de 90 à 80% n’a pas accès à la protection sociale dans notre pays. Il y a des systèmes mis en place. On constate jusqu’à présent que beaucoup de personnes ne sont pas membres, ne sont pas pris en compte dans ce système. Des OSC comme les nôtres travaillent pour que nos populations puissent avoir accès à cette protection sociale », constate-t-il. 

Une meilleure implication du gouvernement

Patrice Pamousso souligne également que des OSC comme Inspir Burkina Faso travaillent à faire en sorte que le plus grand nombre de la population puisse bénéficier de la protection sociale. « Il y a des mutuelles de santé, il y a de syndicats, il y a des acteurs de l’économie sociale, il y a d’autres ONG qui travaillent dans ce sens. Ce qu’on constate, c’est que ces organisations ne sont pas bien impliquées dans les politiques de protection sociale dans notre pays », a-t-il précisé. 

L’implication des partenaires sociaux

Cette initiative est soutenue par la Belgique considérée comme un exemple en matière de protection sociale, selon Olivier Sawadogo, attaché de coopération à l’ambassade de Belgique. Il s’agit de faire en sorte que le secteur informel oublié soit également pris en compte : « La protection est un droit fondamental.

C’est un instrument efficace pour lutter contre la pauvreté. Son extension est à l’ordre du jour au Burkina Faso parce qu’assez récemment en partenariat avec l’Organisation internationale du travail (OIT), un projet régional de 18 mois qui vise à favoriser les travailleurs du secteur informel ».  Ce projet est d’un montant de près de deux millions d’euros (plus d’un milliard et 300 millions de francs CFA) financé par la Belgique. 

Plusieurs ministères dont celui de la santé, de l’économie et des finances, de l’emploi sont impliqués dans cette politique nationale de la protection sociale. Des communications ont été faites par des structures comme l’UNICEF, l’UEMOA, le Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG), l’Unité d’action syndicale, etc. pour partager leurs expériences.

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