Beog Neere pour l’amélioration de la bonne gouvernance à travers les TIC
L’association Beog Neere a tenu ce vendredi 19 novembre 2021, un cadre de concertation et d’échanges interactifs avec les acteurs de la société civile, les Hommes de médias, et influenceurs à travers son « meet up » qui est le Café Civic Tech. Il s’est agi de discuter des moyens et actes pour l’amélioration de la bonne gouvernance et de la démocratie au Burkina à travers les technologies émergentes.
« Le Civic Tech », en français Technologies civiles est une initiative de l’association Beog Neere qui s’appuie sur la technologie pour développer des outils pour une gouvernance participative, afin d’interpeller le gouvernement à créer des innovations dans le domaine de la bonne gouvernance. En gros, selon Malick Lingani, co-fondateur de l’association, c’est un moyen pour permettre au citoyen de participer à cette gouvernance démocratique.
Engagement civique, comment capitaliser les idées de la jeunesse, Gov Tech, les données ouvertes, comment parvenir à la participation de tous, les technologies émergentes ont été entre autres la composition de ce Café. « Nous voulons revenir à la base pour mettre en place un outil citoyen, pour les citoyens. L’idée c’est de donner l’opportunité à tous l’accès à l’information, la liberté à donner sa voix », a dit le co-fondateur.
Ce Café a également été un moyen pour les initiateurs, de rappeler la part des médias à la conception de cet outil participatif et citoyen. « Les médias sont vraiment importants dans ce processus pour l’innovation de la démocratie. Après la récolte des données, les médias doivent relayer tout ce qui sera récolté de façon participative. Il est aujourd’hui plus que nécessaire de créer cet outil pour interagir directement avec les citoyens pour innover dans notre vivre ensemble », a fait savoir Malick Lingani.
Pour lui, l’idée de façon concrète, c’est de mettre tout en place pour permettre à la jeunesse d’utiliser les technologies émergentes et en même temps pousser les gouvernants à adopter cette approche. « Beaucoup diront qu’on a assez de problèmes au Burkina mais quoi qu’on dise l’intelligence artificielle est plus ce que nécessaire ; on ne pourra même pas s’en passer. Donc déjà c’est de mettre en place des outils nécessaires pour embrasser ces technologies. Les USA, eux l’ont compris et vous l’avez vu au moment des votes comment des gens ont voté sur les plateformes technologiques », s’est exprimé, le co-fondateur de l’association.
En guise d’information, cette initiative interactive a été organisée pas l’association Beog Neere qui intervient dans 11 villes du Burkina Faso.
Abdoul Gani BARRY
Burkina24
Écouter l’article
|
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !