Santé au Burkina : L’ISSDH outille une soixantaine de femmes tisseuses
La formation de 60 femmes Tisseuses du Burkina Faso sur leur bien-être physique, a refermé ses portes, ce jeudi 20 janvier 2022, à l’Institut Des Sciences du Sport et du Développement Humain (ISSDH).
Dans le cadre du projet de contribution de la santé et du bien-être des Tisseuses de pagnes traditionnels « Faso Danfani », par un programme agronomique et de l’exercice physique, l’Institut des Sciences du Sport et du Développement Humain (ISSDH), a outillé une soixantaine de femmes tisseuses du Burkina Faso. Cette formation de 3 jours a connu son apothéose, ce jeudi 20 janvier 2022, à travers une remise d’attestation à ces femmes.
Ce projet qui attend participer au bien-être des femmes tisseuses, par des activités sportives, qui s’est déroulé en 3 jours, a concerné les risques que peut provoquer leur activité, notamment la réduction de leur capacité physique, l’accélération du stress, etc.
A en croire le coordinateur du projet, Dr Amidou Sawadogo, la formation a concerné des cours liés à ces risques et comment y remédier et surtout par le volet sportif. « Il s’agit de leur dire au bout de nos recherches, voilà les risques. Et cela est fait. Nous osons espérer qu’elles mettront en pratique les conseils qui leur ont été prodigués », a-t-il souhaité.
A l’entendre, cette phase de formation n’est que la première étape du projet, qui consiste d’abord à conscientiser, avant de mettre en place le dispositif sportif, pour prévenir contre les maux cités. « Après cette étape, nous mettrons progressivement une disposition de sport nécessaire au sein de l’institut pour permettre à ces femmes de pouvoir les utiliser, pour se maintenir, mais aussi prévenir les stress liés à l’activité du tissage des pagnes », a-t-il ajouté.
A la Représentante des femmes, Caroline Koala, de saluer cette marque d’attention à leur égard. « Nous sommes vraiment contentes qu’ils se préoccupent de notre santé. Ils nous ont appris beaucoup de choses, sur les risques de notre santé que nous ignorons », a-t-elle dit.
Le projet, jusqu’à sa finition, a été financé par le Canada à travers le Fond Canadien d’Initiative Locale (FCIL), à hauteur de 40 000 dollars. Placide Compaoré, agent politique à l’Ambassade du Canada, a pour sa part, indiqué accompagner l’initiative de par la pertinence du secteur pour l’économie burkinabè, mais aussi pour les différents risques sanitaires auxquels font face ces femmes.
« Nous avons accepté avec notre FCIL, qui est un fonds, dont le Canada utilise pour accompagner le développement dans plusieurs pays, accompagner cette initiative. Nous avons reçu plusieurs initiatives, mais le comité a été très intéressé par celle de l’ISSDH, de par sa pertinence et son originalité », a-t-elle conclu.
Abdoul Gani BARRY
Burkina 24
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