Amélioration des droits humains : SPONG et ses partenaires lancent le projet « Burkin’yali »

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Le Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) a procédé au lancement du projet « Burkin’yali », ce vendredi 18 février 2022 à Ouagadougou, pour contribuer au renforcement de la culture des droits humains et devoirs citoyens au Burkina Faso.  

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« Burkin’yali », le projet d’amélioration et de renforcement de l’effectivité des droits humains au Burkina Faso a été lancé ce vendredi 18 février 2022 par le SPONG. D’un coût global de 174.144.500f avec un apport propre de 8.900.000F, ce projet est financé par l’ambassade royale du Danemark à travers DANIDA.

Objectif du Burkin’yali

Améliorer le suivi citoyen des violations des droits de l’homme, particulièrement ceux des femmes, des jeunes et des personnes déplacées internes, renforcer la participation de la société civile dans les espaces de dialogue et de concertation pour l’effectivité des Droits humains, c’est l’objectif fixé par le projet « Burkin’yali » en mooré qui signifie « droits fondamentaux ». Ce projet a pour but de faire la promotion, de défendre et protéger les droits humains. 

« Notre espoir en tant qu’unité d’appui technique de ce programme est qu’à la mise en œuvre de ce projet, nous puisons aboutir à la promotion d’une culture de la paix dans les coins les plus reculés du Burkina. 

Les défis des droits humains sont énormes dans ce pays en ce moment, voir des organisations qui sont très présentes sur l’ensemble du territoire, prendre en charge, il ne reste qu’une partie de cette problématique, nous sommes confiants et avec notre appui technique, nous pensons que nous allons avoir d’ici deux ans des améliorations qui seront remarquables », explique Bertin Lukanda, représentant de Danida. 

Les acteurs impliqués 

Pour faciliter les instances de dialogue avec le projet et les OSC et prendre en compte les différentes recommandations formulées, le SPONG s’appuiera sur ces unités de coordinations régionales et de ces groupes thématiques en renforçant leurs capacités pour le suivi, la collecte et sur l’analyse des données en matière de violations des droits humains notamment sur l’éducation, la santé, l’eau et l’assainissement avec l’implication du gouvernement. 

« Le projet Burkin’Yali est une réponse adaptée aux besoins du Burkina Faso, face à la faiblesse de l’appropriation des droits humains, des atteintes et des violations des droits humains à tous les niveaux, la montée de l’incivisme et de l’insécurité mettant à mal la cohésion sociale et la paix », explique le représentant du secrétaire général du ministère de la justice et de la promotion des droits humains, Abdoulaye Goumbané, directeur en charge de la prospective et de la planification opérationnelle.

Il ajoute que ce projet prévoit des formations sur les politiques sectorielles, les objectifs de développement durable, des techniques d’analyses et d’élaborations, la mise en place d’une plateforme d’OSC de collecte de données, la capitalisation, la poursuite de la mise en place et de renforcement des UCRS, la réalisation d’études sur les espaces civiques de dialogue, et d’un diagnostic sur les cadres de concertation.

Zone d’intervention avec l’inaccessibilité des communautés

Le projet d’amélioration et de renforcement de l’effectivité des droits humains au Burkina Faso va s’étaler sur les 13 régions avec pour vision, de disposer d’une justice crédible, accessible à tous.

« Aujourd’hui même si vous avez besoin d’aller assister une communauté à Falangoutou avec votre bonne foi, vous ne pouvez pas y accédez. Là, c’est un problème qui est dû à l’insécurité. Cette situation grève sur les activités de nos mamans qui sont sur le terrain.

Ceux qui y sont, c’est au péril de leur vie parfois. Il y a des enlèvements, des attaques, il y a tout ce que vous pouvez imaginer qui font que les actions des membres sur le terrain sont forcément freinés », confie Fatmata Bancé, coordonnatrice adjointe chargée de programme. 

A la question de savoir si le projet pourra aboutir avec l’insécurité, elle laisse entendre qu’en montant le projet, ils avaient des plans B même s’ils n’ont jamais pensé que la situation sécuritaire allait pendre une telle ampleur mais tout compte fait, pour atteindre leur objectif, ils comptent aller au plan B, C, D…

Saly OUATTARA

Burkina 24

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