« Premiers pas du MPSR : Que chacun dise un mot ou pose un acte dans l’intérêt du pays ! »

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Ceci est une tribune d’Ousmane SO, Président de la convergence citoyenne et panafricaine (CCP/BF), sur l’actualité nationale. 

Le 24 janvier 2022, le Burkina Faso a entamé une nouvelle ère de son histoire avec l’arrivée au pouvoir du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) sous la conduite du lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA. Ce changement avec l’irruption à nouveau de l’armée dans l’histoire de notre pays intervient à une période fatidique marquée par l’exacerbation d’une double crise structurelle et conjoncturelle avec pour point culminant une insécurité sans précédent.

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S’il est indéniable que la gouvernance du MPSR ne peut être évaluée à environ un mois d’exercice du pouvoir d’État, il est aussi exact d’affirmer que les premiers symboles visibles peuvent permettre de déterminer si la marche sera glorieuse ou désastreuse.

Il est donc venu ce moment dans l’histoire de notre pays où face à l’imminence du naufrage collectif, nous devons rester les plus alertes possibles en ne faisant l’économie d’une opinion, d’une idée ou même d’une critique qui pourrait apporter de la terre à la terre à l’élan de sauvegarde du territoire national et de la restauration des valeurs qui ont longtemps caractérisé le Burkina Faso, pays des Hommes intègres.

Bien avant de rentrer dans le vif de notre sujet, il sied de plaider auprès des nouvelles autorités le cas de milliers d’étudiants qui ne pourront plus bénéficier des allocations financières pour l’amélioration de leurs conditions d’études et de vie du fait du durcissement des modalités d’octroi de l’aide, du prêt par le FONER et de la bourse par le CIOSPB.

Dans l’esprit de notre écrit, il faut entendre par symboles un comportement, un fait, un acte de portée nationale posé sur l’autel de la gouvernance nouvelle du MPSR.

D’ores et déjà, depuis l’évènement du 24 janvier, le premier symbole constaté au sein de l’opinion nationale est la prise de conscience collective que les nouvelles autorités n’ont pas droit à l’échec sur la question fondamentale de la sécurité.

De la reprise en main de la sécurité nationale dépend l’existence même de la patrie, car de ce préalable sont liés tous les autres pans de notre destin commun. D’où cette apparence de main molle constatée dans la veille citoyenne malgré une recrudescence des attaques terroristes qui pourrait être assimilée à un état de grâce de fait de quelques mois afin que les nouvelles autorités puissent décliner leur agenda et dérouler la réponse sécuritaire promise. Toutefois, il est nécessaire de savoir que le temps n’est plus notre allié.

Le 16 février 2022, la cérémonie de prestation de serment du Président Paul-Henri Sandaogo DAMIBA aura révélé un second symbole avec la première grande polémique de l’ère MPSR. En effet, il s’agit du tollé né de la qualité de deux civils (politique, activiste) qui étaient dans le rang des militaires dits membres du MPSR pendant la séance photo.

Le débat houleux suscité par ce symbole aura pollué l’environnement de cette récente transition à telle enseigne que des voix dites autorisées étaient obligées de sortir du bois pour rectifier le tir.

Le troisième symbole non moins important perceptible depuis l’avènement des nouvelles autorités est l’expression de l’adhésion et de soutien au MPSR avec une série de marches et de meetings. Cet autre symbole est au cœur d’une bataille rangée verbale sur l’opportunité d’une telle démarche dans la mesure où le MPSR en construction minutieuse n’a pas encore impacté la situation sécuritaire.

Les deux derniers symboles énumérés viennent rappeler que le MPSR reste une œuvre humaine dont l’existence d’un organe interne de censure doit permettre de triller l’utile et le nécessaire du dispensable.

Le nouveau pouvoir doit rester focus sur la raison essentielle  de son existence : la sauvegarde du territoire national et la restauration des valeurs d’intégrité. Il serait préjudiciable à travers des actes et des prises de position pendant cette transition naissante par la ventilation de signaux créateurs de polémiques à même de fragiliser la sympathie et l’attente populaire aux nouvelles autorités du MPSR.

Ousmane SO

Président de la convergence citoyenne et panafricaine  (CCP/BF)

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