Centrafrique : L’ONU exige la libération des quatre soldats de la MINUSCA

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C’est au travers d’un communiqué que le secrétaire général de l’Organisations des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, a réclamé ce mercredi 23 Février la libération immédiate des quatre (4) militaires de la Légion étrangère de l’armée française et faisant partie de la mission des Nations unies en Centrafrique (MINUSCA).

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A en croire le Secrétaire général de l’Organisations des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres,  la procédure établie entre l’ONU et la Centrafrique en cas de soupçon d’infraction concernant des personnels onusiens « n’avait pas été respectée » car toujours selon lui, « ces membres de la MINUSCA bénéficient de privilèges et d’immunités qui leur sont accordés dans l’intérêt de l’Organisation des Nations unies », a-t-il rappelé.

Le Secrétaire général de l’Organisations des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres a, par ailleurs, appelé les autorités centrafricaines  » à respecter toutes ses obligations en vertu du droit international, y compris l’Accord sur le statut des forces, et à libérer sans condition et sans délai ces personnels de la MINUSCA ».

A la grande surprise de l’état-major français qui était resté optimiste quant à la libération imminente de ces soldats, la Centrafrique a ouvert ce mardi 22 Févier une enquête après la mise en détention des quatre légionnaires présentés comme ayant pour projet d’assassiner le chef de l’État centrafricain, Faustin Arghange Touadéra.

Les quatre militaires « de nationalité française, italienne, roumaine et bulgare » avaient été arrêtés devant l’aéroport de la capitale centrafricaine Bangui. Ils accompagnaient un général français, haut responsable militaire de la MINUSCA. Ils étaient armés et en treillis.

Le procureur de la République de Bangui a indiqué qu’ils circulaient à bord d’un véhicule banalisé non siglé ONU, avant d’indiquer l’ouverture d’« une enquête régulière pour faire la lumière sur les faits ». La France et l’ONU ont dénoncé à sa suite une « manipulation grossière ».

L’ancienne colonie et la France entretiennent des relations très tendues depuis que Bangui a recruté une société militaire russe pour repousser la rébellion qui menaçait le pouvoir du Président Touadera.

Ce Mardi 22 février, la France et les Etats-Unis ont conjointement accusé au Conseil de Sécurité de l’ONU, les  « mercenaires » de l’entreprise militaire russe présente en Centrafrique d’avoir « massacré » et « exécuté » des dizaines de civils en janvier 2022 dans le pays. Des accusations rejetées par Moscou.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : Africanews

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