Mélégué Traoré : « Notre culture est suffisamment riche pour qu’on puisse construire notre chère Afrique »

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Dans le cadre de la célébration des 10 ans du festival Afro beat, le comité d’organisation en l’occurrence le réseau Art Afrique, en collaboration avec le mouvement endogène, a tenu une conférence publique au siège dudit mouvement, ce samedi 19 mars 2022. « Culture et Démocratie en Afrique » a été le thème qui a guidé les différentes interventions de cette rencontre.

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Le festival Afro beat qui a débuté le 16 mars 2002, à Ouagadougou, célèbre ses 10 ans de manifestation dans la ville de Ouagadougou. A cet effet, le comité d’organisation a tenu ce samedi 19 mars 2022, des panels à l’égard des jeunes de la ville sur « la culture et la démocratie en Afrique ». 

« Les déterminants culturels comme socle pour une bonne gouvernance démocratique en Afrique en général et en particulier au Burkina Faso » présenté par l’ex président de l’assemblée nationale Dr Mélégué Traoré  et le « rôle de la culture pour un développement endogène du Burkina Faso » présenté par l’écrivain Baba Hama, enseignant en journalisme au Burkina, ont été les différentes communications à cette rencontre.

Il s’est agi, à travers ces communications, d’éclairer sur les principes de gouvernance en général mais aussi de faire la lumière sur les différents régimes au Burkina Faso, en passant par comment, par notre culture, on peut arriver à une bonne gouvernance démocratique.

« Parmi les déterminants de cette gouvernance, celui que je retiens comme moteur c’est notre culture. Notre culture est suffisamment riche pour qu’on puisse construire notre chère Afrique. Ce n’est pas les valeurs qui nous manquent. En Afrique, on est habitué à raisonner en communauté et ça c’est un gros avantage pour la bonne gouvernance et nous devons voir ces différents aspects notamment notre sens du travail, et les intégrer dans notre gouvernance », a enseigné Dr Mélégué Traoré sur le premier thème.

Le deuxième point, développé par Baba Hama, s’est essentiellement articulé sur l’utilisation optimale de la culture pour un développement endogène. « Il n’y a pas de développement endogène sans prise en compte de notre culture. Le développement est indivisible de la culture. Mais pour que cette culture puisse jouer son rôle dans cette optique, il faut qu’elle soit structurée », a-t-il insisté.

Pour l’initiateur de ce cadre Jean Mari Nabi alias Zopito, l’objectif était de, au-delà des festivités de ce festival, contribuer à l’encrage de la culture au sein de la jeunesse. Objectif noble, mais pas pour autant atteint pour Rodrigue Thiombiano venu participer à la conférence.

« Je suis désolé de le dire, mais l’objectif n’est pas atteint (…) La jeunesse ne se limite pas à une jeunesse scolarisée ou bien seulement à la jeunesse de Ouagadougou ou de Bobo-Dioulasso. Je pense qu’on s’inscrit dans la politique en limitant tout à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, justement ça c’est la réduction de l’expression culturelle », a-t-il martelé.

Rodrigue Thiombiano, participant

En rappel cette conférence s’inscrit dans le cadre des 10 ans du festival de musique Afro beat qui entend connaitre son apothéose ce dimanche 20 mars 2022.

Abdoul Gani BARRY                                                                              

Burkina 24

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