Réouverture des écoles fermées : « Nous restons optimistes » (Souleymane Badiel)

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La Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER) a procédé à la clôture des travaux de son deuxième congrès qui a duré 72 heures. Une occasion pour revenir sur les résolutions finales prises lors du congrès, et ouvrir une fenêtre sur les perspectives. C’était en présence des syndicalistes membres de la faitière et d’autres venus apporter leur soutien, le samedi 26 mars 2022 à Ouagadougou. 

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Au cours de ce deuxième congrès de la fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche s’étant déroulé les 24, 25 et 26 mars 2022 à Ouagadougou, les délégués au congrès ont bénéficié d’une conférence s’articulant autour du thème « le syndicalisme révolutionnaire de notre lutte des classes : les exigences de l’engagement ».

Cette communication,  du point de vue de Souleymane Badiel, secrétaire général fédéral de la F-SYNTER, a permis d’outiller les participants sur les fondamentaux de ce type de syndicalisme et les valeurs qui en sont attachées et qui doivent constituer des repaires pour les militants.

En effet, pour le SG du F-SYNTER, le panel s’est axé sur les différents sujets d’actualité sur le plan national et international. Et les congressistes ont pris l’engagement qu’une fois de retour dans leurs structures, ils travailleront à la mise en œuvre des conclusions du congrès.

Le nouveau bureau de la F-SYNTER a été mis en place lors du congrès. Une mise en place qui a vu la reconduction des 15 anciens membres dans leur totalité. A travers cette action, les membres de la  F-SYNTER ont démontré leur confiance pour le « travail abattu ».

les défis du F-SYNTER

En outre Souleymane Badiel a laissé entendre que le nouveau bureau dont il aura la charge de piloter sera confronté à deux grands défis pour la poursuite et l’atteinte des objectifs de la F-SYNTER. «  Pour nous, le premier chantier c’est la construction de la fédération (….). 

Le deuxième chantier c’est bien entendu la lutte contre la remise en cause des acquis et des libertés aussi bien dans l’éducation mais aussi de façon globale en apportant notre contribution à la lutte générale dans notre pays » a-t- expliqué.

Concernant la situation sécuritaire à laquelle sont confrontés les établissements scolaires burkinabè, le SG de la F-SYNTER a laissé paraitre son optimisme quant à un lendemain meilleur du système éducatif et à la réouverture complète des différentes salles de classes.

« La situation est d’une extrême gravité. Dans certaines régions, on est à la limite du désespoir pour ce qui est de la situation de l’école. Mais nous, nous restons optimistes parce que nous sommes convaincus que notre peuple dispose de ressources et que ce qui manque pour l’instant et encore c’est sa capacité de mieux s’organiser, à mieux se mobiliser pour prendre en charge conséquemment les graves défis auxquels il est confronté aujourd’hui », a-t-il lancé

Ce deuxième congrès de la F-SYNTER a également marqué la commémoration des 40 ans d’existence du syndicat. A noter qu’à la base c’était le Syndicat national des travailleurs de l’éducation et de la recherche (SYNTER). C’est en 2011 qu’il a changé de dénomination pour devenir la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche.

Aminata Catherine SANOU

Burkina 24 

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