Cybersécurité : L’ARCEP outille le personnel des juridictions et les officiers de police judiciaire
L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) dans le souci de protéger les consommateurs des effets néfastes des technologies de la communication, a initié un atelier sur la cybersécurité avec le personnel des juridictions et les officiers de police judiciaire. Première du genre, la formation se tiendra du 13 au 15 avril 2022 à Ouagadougou. L’ouverture de la session est intervenue ce 13 avril 2022 à Ouagadougou.
Du 13 au 15 avril 2022, les professionnels des différentes juridictions seront en concertation sur les tenants et les aboutissants de la cybersécurité. « Comme tous les outils, l’internet a ses bons et mauvais côtés.
Comme tous les outils, il peut être utilisé à des fins positives, en faveur d’un développement constructif ou à des fins nocives par des individus animés d’intentions malveillantes et criminelles et dont les personnes innocentes et naïves seront la proie », a énoncé dès l’entame Serge Roland Sanou représentant le Président de l’ARCEP.
En effet, il a expliqué que cette situation de cybersécurité est due à une nette évolution de l’utilisation des téléphones mobiles, avec plus d’un milliard d’utilisateurs de téléphones portables en Afrique. Et le Burkina Faso n’est pas marge de cette évolution avec ses 23.466.416 abonnements.
« Il est important de faire en sorte que nous soyons protégés contre les menaces mais est-il possible d’agir dans un domaine sans en pénaliser un autre ? Ce qui a changé c’est que les TIC sont omniprésentes et font partie de notre vie quotidienne et que ces technologies offrent d’immenses possibilités pour notre bien et notre mal », a éclairé davantage Serge Roland Sanou.
Plusieurs communications attendues
Plusieurs communications seront dites durant les 72 heures du séminaire. L’objectif étant de permettre aux participants d’échanger sur les différentes règlementations applicables en matière de Cybersécurité. Cela dans le but de protéger le droit à la liberté d’expression, les droits de communiquer et le droit au respect de la vie privée des utilisateurs des TIC.
« Il s’agira pour les enquêteurs qui sont de la police et la gendarmerie de nous indiquer comment est-ce qu’ils travaillent, quels sont les mécanismes qu’ils utilisent, mieux échanger avec les magistrats qui sont chargés d’exploiter leur documents d’enquête pour assurer les poursuites. Mais aussi de faire intervenir certains acteurs qui de par leur travail contribuent à mieux affiner les enquêtes et à aider les magistrats pour la poursuite », a expliqué Antoine Kaboré, magistrat et l’un des communicateurs.
Par ailleurs, il a laissé entendre que l’atelier sera une tribune pour l’ARCEP de présenter les innovations et les nouvelles mutations qui se présentent dans le cadre de la cybersécurité.
Rappelons que l’ARCEP est une institution qui régit dans la règlementation des domaines du TIC pour une meilleure sécurisation des différents utilisateurs. Et ledit atelier vise à lutter contre la cybercriminalité au regard des réponses judiciaires sur ce phénomène qui pourront connaître désormais une certaine efficacité.
Aminata Catherine SANOU
Burkina 24
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