Pâques 2022 : Les chrétiens de la FEME ont prié pour la paix au Faso
Sur initiative du gouvernement, les Burkinabè quelle que soit leur croyance religieuse ont prié pendant trois jours successifs, du 15 au 17 avril 2022 pour le retour de la paix dans le pays fragilisé par les attaques terroristes depuis plus de 6 ans. Pour l’acte final de ces trois jours de prière pour la nation, la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME), a au cours d’un culte spécial en ce jour de Pâques qui symbolise la mort et la résurrection de Jésus-Christ, prié pour le retour de la paix au Faso.
A l’image de Jésus-Christ, qui a été flagellé, meurtri et humilié mais qui, par finir a triomphé sur la mort et sur ses ennemis par sa résurrection, les chrétiens burkinabè croient à la victoire de leur pays face à la menace terroriste.
Ce dimanche 17 avril 2022, les chrétiens du Burkina comme leurs frères musulmans lors de la grande prière de vendredi, le 15 avril 2022 ont prié pour que Dieu étende sa main puissante sur le pays pour qu’il recouvre la paix.
Pour les pasteurs de la FEME, si Dieu ne garde pas, ceux qui gardent le font en vain. La délivrance du Burkina Faso ne viendra que de Dieu, selon eux. C’est ainsi qu’ils ont axé leur prière en faveur de la nation sur trois volets.
Premièrement et avant tout sur la sécurité. A ce sujet, ils ont imploré la grâce et la miséricorde de Dieu pour que la sécurité et la paix reviennent et règnent sur tous les quatre coins du « Pays des Hommes intègres ».
En deuxième position, ils ont prié pour toutes les personnes qui ont été meurtries d’une manière d’une autre par cette guerre afin que Dieu puisse les assister et consoler leurs cœurs.
Troisièmement, ils ont intercédé en faveur du processus de la réconciliation en cours dans le pays. Sur ce, ils ont prié afin que les Burkinabè dans leur ensemble se réconcilient avec Dieu dans leurs cœurs d’abord, et ensuite avec eux-mêmes pour que le pays recouvre sa paix d’antan et sa marche pour le développement.
Au nom du gouvernement, Lazare Zoungrana, ministre en charge de la solidarité nationale a mentionné que la prière occupe une place importante au niveau des nouvelles autorités du pays. Ce qui justifie, selon lui, la création du ministère en charge des affaires religieuses.
Pour lui, la victoire face au terrorisme est d’abord spirituelle avant d’être physique. Et c’est un avis partagé par les nouvelles autorités. « La victoire se gagne d’abord dans le spirituel et les hautes autorités du Burkina en sont vraiment convaincues. Pour que cette victoire se manifeste, il faut la gagner dans le spirituel. Et cette victoire, nous l’avons déjà », a-t-il confessé.
Il a, par ailleurs souligné que ce qui manque aux Burkinabè c’est l’harmonie, sinon poursuit le ministre Zoungrana, Dieu est la source de toute harmonie.
« Si vous n’êtes pas en harmonie avec vous-même, comment est-ce que vous pouvez être en harmonie avec votre prochain ? Alors que nous avons entendu la parole de Dieu qui dit que l’Homme doit aimer son prochain comme soi-même », a-t-il insisté.
Pour sa part, le pasteur Henri Yé, président de la FEME et prédicateur du jour a, dans son message de Pâques qu’il a basé sur l’évangile de Luc 24, 1-12 prêché sur l’impact de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ sur toute l’humanité.
« La mort du Seigneur a eu un impact sur l’humanité entière, l’humanité passée, l’humanité de son temps et l’humanité d’aujourd’hui », a-t-il exhorté en ajoutant que la résurrection du Seigneur Jésus a changé le cours des choses, et est au cœur de la naissance du Christianisme. Il a conclu que « comme Jésus a vaincu la mort, le Burkina Faso vaincra le terrorisme« .
Willy SAGBE
Burkina 24
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