La CCI-BF fait une mise au point suite à la publication de Yéli Monique Kam
Ceci est une mise au point de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) sur la publication de Yeli Monique Kam.
Dans un écrit publié le jeudi 02 juin 2022 sur sa page Facebook intitulé « LE REFUS DE GOUVERNER NOTRE PAYS », Madame Yeli Monique KAM dit ceci : « Savez-vous que la France nomme par décrets des Assistants techniques attachés à la plupart de nos Ministères ? Ces Assistants techniques occupent des bureaux au sein de nos Ministères et ont un droit de regard sur nos textes et la gouvernance de notre pays. De même, notre Chambre de Commerce et d’Industrie est sous Expertise France ».
L’allusion faite à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso, et le lien de subordination établi avec « Expertise France » sont totalement erronés et de nature à créer une confusion auprès de l’opinion publique.
Régie par le Décret n°2015-1385/PRES/TRANS/PM/MICA/MEF/MJDHPC du 20 novembre 2015, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) est un Établissement Public de l’État burkinabè à caractère Professionnel doté de la personnalité morale, de l’autonomie financière et de gestion. Elle est placée sous la tutelle technique du Ministère en charge du commerce. Elle est un corps constitué, habilité à représenter devant les pouvoirs publics, les intérêts généraux du commerce, de l’industrie et des services.
Dans le cadre de l’exercice de sa triple mission consultative, représentative et administrative, l’Institution a développé une politique de partenariat avec des structures spécifiques de l’Etat telles que :
– le Ministère en charge des transports pour la formation à l’obtention du permis E et du Certificat d’Aptitude Professionnelle et Pédagogique pour l’Enseignement de la Conduite Automobile (CAPPECA) délivrés par l’un de nos centres de formation à savoir la Centre de Formation en Transport Routier et Activités Auxiliaires (CFTRA) ce, depuis 1985 ;
– Le Ministère en charge de l’éducation nationale à travers le Fonds national pour l’alphabétisation et l’éducation non formelle (FONAENF) pour l’alphabétisation économique avec plus de 60 centres ouverts par la CCI-BF sur toute l’étendue du territoire national ;
– Le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi à travers le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) dans le cadre du Projet d’Appui à la Politique Sectorielle de l’Enseignement et de la Formation Techniques (APOSE/EFTP) pour la formation et l’amélioration de l’employabilité de plus de 1 468 jeunes dans 11 régions du Burkina Faso.
Lire également 👉 Monique Kam : « Le régime du mandat appliqué met notre pays sous assistance de la France »
Au niveau sous- régional et international, nous bénéficions également du concours de plusieurs partenaires en l’occurrence :
– l’Union Européenne respectivement dans le cadre du « Programme d’appui à la Compétitivité en Afrique de l’Ouest- Volet Burkina Faso (PACAO-BF) » dont l’objectif est de contribuer à la transformation structurelle de l’économie par la production de biens et services compétitifs et à plus haute valeur ajoutée dans les trois chaînes de valeurs de l’huilerie, le miel et les services du solaire. Et le projet « Archipelago- Mangue » qui vise l’amélioration durable de l’employabilité des femmes, des jeunes, des migrants de retour et le développement de la filière mangue dans les régions des Cascades, des Hauts Bassins et du Centre du Burkina Faso ;
– La Banque Mondiale respectivement dans le cadre du « Projet Emploi des Jeunes et Développement des Compétences (PEJDC) » pour la mise en œuvre de formations à la demande des entreprises. Et le « Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-BF) » pour la formation de 350 jeunes et femmes issus des ménages des agro- pasteurs et l’insertion professionnelle des formés ;
– La Banque Africaine de Développement (BAD) dans le cadre du « Projet d’appui à la Résilience des entreprises des Jeunes (PAREJ) » dans les pays du G5 Sahel pour des formations techniques et managériales au profit de 100 entreprises de jeunes en vue d’améliorer leur efficacité ;
– le Centre Africain d’Études Supérieures en Gestion (CESAG), l’École Française des Affaires (EFA) et Toulouse Business School dans le cadre d’un partenariat avec l’Ecole Burkinabè des Affaires (EBA) que la CCI-BF a créée en vue d’offrir des formations de niveau Masters en Supply chain et Achats, et en Management des structures de santé.
Pour le cas spécifique du projet « Expertise France », il importe de signaler que c’est suite à un appel à projets que notre Institution a été retenue pour la mise en œuvre du volet « formation et insertion professionnelle des formés ».
Ce projet dénommé « Sahel, Nord et Boucle du Mouhoun : territoires créateurs d’emplois » vise l’amélioration de l’employabilité de 150 jeunes, femmes, filles mères déplacés dans 05 communes de la région du Nord.
Ce sont donc là les principaux projets dont nous assurons l’intégralité ou des volets de la mise en œuvre en partenariat avec des associations, structures et institutions nationales, sous régionales et internationales.
En tant que structure publique, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso réaffirme sa totale indépendance et sa détermination à œuvrer pour la prospérité du secteur privé et le développement économique et social du Burkina Faso.
La CCI-BF, l’excellence au service d’un secteur privé prospère!
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