Orpaillage au Burkina : Le DG de l’ANEEMAS promet qu’un travail sera fait pour redonner vie au secteur
Pour une exploitation minière artisanale responsable et une meilleure contribution à l’économie nationale, l’Agence Nationale d’Encadrement des Exploitations Minières Artisanales et Semi-mécanisées (ANEEMAS) a tenu des concertations régionales. La région du centre est celle qui était à l’honneur ce lundi 27 juin 2022.
Depuis 2015, la situation sécuritaire au Burkina Faso s’est progressivement et fortement dégradée, du fait des attaques perpétrées par des groupes armés qui touchent une bonne partie du territoire national. Parallèlement, on assiste à des conflits récurrents entre exploitants miniers industriels et artisanaux qui mobilisent les forces de défense et de sécurité, mettent à l’épreuve les institutions et contribuent à fragiliser la paix et la quiétude dans ces zones déjà éprouvées.
Avec les attaques sur des sites aurifères artisanaux, la présence et même la prise de contrôle de certains sites par des groupes armés, l’on est en droit de penser que ces sites suscitent un certain intérêt pour eux et pourraient leur offrir un cadre de dissimulation et une source de financement et de recrutement.
C’est pourquoi, l’Agence Nationale d’Encadrement des Exploitations Minières Artisanales et Semi-mécanisées, a entrepris, en collaboration avec le ministère en charge des mines, des concertations régionales, avec les acteurs de l’artisanat minier dans l’optique d’expliquer la situation et les mesures proposées et à rechercher ensemble d’autres solutions afin qu’elles soient participatives et adaptées au mieux.
Ces concertations régionales débutées depuis le 10 juin ont refermé leurs portes ce lundi 27 juin 2022 à Ouagadougou, avec les acteurs des régions de l’Est, du Nord et du Sahel, qui constituent les régions minières par excellence, mais aussi les plus touchées par le fléau. Abdoulaye Bassinga, gouverneur de la région du Centre, par ailleurs représentant du ministre en charge des mines, a salué l’initiative qui vient à point nommé.
« Il faudrait tout d’abord remercier le ministère en charge des mines et carrières qui a initié ces rencontres de concertations à travers l’ensemble du territoire, pour échanger sur les difficultés que connait le secteur artisanal.
Vous avez remarqué que les acteurs qui sont impliqués sont venus pour pouvoir échanger justement sur les difficultés liées à la cohabitation entre le secteur artisanal et le secteur industriel afin d’élaborer une stratégie qui va constituer une véritable réponse aux difficultés que connait ce secteur artisanal, et aggravé par le contexte que vous connaissez, le contexte sécuritaire.
C’est pour ça, les régions du Nord, de l’Est, et du Sahel sont venues avec les différents acteurs pour échanger un peu sur les difficultés afin de dégager des réponses sur ces difficultés », relate le gouverneur de la région du Centre.
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Pour le directeur général de l’ANEEMAS, Jacob Ouédraogo, il a laissé entendre à la sortie de cette concertation que des idées ont été données et que des échanges seront faits pour pouvoir prendre en compte les différentes préoccupations des miniers, histoire de redonner vie au métier de l’orpaillage.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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