Les 72 heures de la femme battante pour promouvoir l’autonomisation des femmes
Ouvertes depuis le 1er juillet, les 72 heures de la femme battante ont refermé leurs portes ce dimanche 3 juillet 2023. Une grande conférence sur les violences basées sur le genre a permis de clôturer avec succès ces 3 jours d’activités.
Pensées et initiées par Traoré Nathalie alias Thaliane, ambassadrice de bonne volonté contre les violences basées sur le genre, artiste musicienne, par ailleurs, les 72 heures de la femme battante, se veulent une invite pour la femme à embrasser l’entrepreneuriat, histoire d’être plus autonome dans la société.
« Les 72 heures de la femme battante, c’est une activité humanitaire initiée pour encourager les femmes à l’entrepreneuriat. Cela a pour but de promouvoir l’autonomisation des femmes », détaille l’artiste Thaliane.
3 grandes activités étaient à l’honneur lors de ces trois jours, toutes dans l’intérêt de la femme. « La première activité, on est allé sur un des sites des déplacés internes à Markoussi, on a fait des dons, on a fait des prestations avec des artistes.
Hier samedi, on était au CENASA, et on a donné une formation en marketing digital à plus de 300 femmes. Le choix du marketing digital parce que nous avons remarqué que de nos jours, c’est un moyen fort de promotion des entreprises, et que toutes ces femmes qui étaient dans l’entrepreneuriat pouvaient s’en servir pour promouvoir leurs entreprises. Aujourd’hui, 3e jour de l’évènement, nous avons une conférence sur les violences basées sur le genre », renseigne-t-elle.
Ainsi, lors de cette conférence, des thématiques très enrichissantes ont été livrées aux participants. D’abord sur les différents types de violence, la définition de la violence basée sur le genre au sens propre du terme, et les voies de recours en cas de violence basée sur le genre.
Pour son engagement à soutenir les causes de la femme, Alina Saran, consule de l’ambassade de la république fédérale d’Allemagne à Ouagadougou, n’a pas hésité d’associer son image à cet évènement.
En sa qualité de marraine des 72 heures de la femme battante, elle regrette le fait de constater que les grands postes soient occupés par les hommes, il est donc temps que les femmes jouent leur partition.
« On n’est pas encore arrivé où on veut arriver, parce que quand on ouvre le journal, c’est que des têtes des hommes qui sont là-bas, pendant qu’on veut voir plus de ministres qui sont des femmes, plus de directrices qui sont des femmes, plus des entrepreneurs qui sont des femmes. Déjà elles existent mais c’est une ici, une ici », conclut-elle.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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