Université virtuelle du Burkina : 21 enseignants concepteurs des cours en ligne renforcent leurs capacités
L’Agence universitaire de la francophonie (AUF) et l’Université virtuelle du Burkina ont procédé au lancement de la première session de formation et de renforcement des capacités des enseignants concepteurs des cours en ligne ce lundi 25 juillet 2022 à Ouagadougou.
Ils sont au total 21 enseignants concepteurs des cours en ligne éligibles à cette première session de formation et de renforcement des capacités qui durera deux semaines.
Il faut le préciser, cette formation est une initiative qui s’inscrit dans le cadre du projet Africa Digital Campus financé par l’Union européenne. En fait le projet comporte plusieurs work package (WP), mais la gestion est déléguée à l’Agence Française de Développement (AFD). L’AUF ne coordonne que le work package e-learning du projet.
Le projet est piloté par l’Institut de recherche pour le développement et l’ONG WACREN.
Ouidad Tebbaa, directrice régionale de l’AUF, a expliqué qu’Africa Digital Campus est un projet qui vise à renforcer l’offre d’e-learning dans l’enseignement à distance dans les universités burkinabè et béninoises. En effet, elle a tenu à saluer l’exemple de l’Université virtuelle du Burkina qui, pour elle est un radical sur lequel peuvent s’inspirer les autres pays.
«Je sais qu’il y a des attentes fortes notamment des pays tels que le Niger, le Mali comme le Togo pour aller dans le sens de ce que vous faites.
Donc au Burkina, l’Université virtuelle est la pierre angulaire du dispositif. Grâce à ce projet, une série de formations sont en voie de se développer et 69 enseignants en scénarisation et concept des cours renforceront leurs capacités », a-t-elle complété.
Ouidad Tebbaa a ajouté que la vision de l’AUF est claire : La transformation numérique des universités en général et des universités africaines en particulier.
« C’est la raison pour laquelle ce projet, Africa Digital Campus est absolument essentiel. Car il va permettre non seulement de doter les universités d’infrastructures adéquates mais il va surtout permettre de renforcer les capacités des enseignants dans le domaine d’e-learning», a-t-elle jeté des fleurs en notifiant que l’objectif de sa structure a toujours été d’outiller des formateurs qui puissent à leur tour être des viviers d’expertise au service des universités du Burkina et du Bénin pour le cadre du présent projet «mais plus généralement que les universités virtuelles notamment celle du Burkina Faso mais également celles du Sénégal et de la Côte d’Ivoire soient des viviers d’expertise pour l’ensemble des universités de cette belle région (Afrique de l’ouest)».
Le président de l’Université virtuelle du Burkina, Jean-Marie Dipama est revenu quant à lui, sur les différents modules qui seront déroulés au cours de cette session.
«Les modules qui sont prévus c’est d’abord comment scénariser un cours, comment implémenter un cours et comment faire un enseignement à distance, parce que c’est un changement de paradigme au niveau des approches pédagogiques», a-t-il souligné.
À l’avenant, il a affirmé que le présent projet est une aubaine pour son institution afin de disposer de ressources pédagogiques de qualité répondant aux normes internationales, et renforcer l’infrastructure technologique afin que les contenus pédagogiques qui seront mis en place puissent être bien conservés et accessibles aux apprenants.
De son côté, Maimouna Sanon chargée d’éducation au sein de la délégation de l’Union européenne a confié le Covid-19 est une pandémie qui a fortement touché le monde mais qui a aussi contribué à faire émerger certaines solutions qui existaient déjà mais dont l’opérationnalisation traînait de la part des partenaires comme des États bénéficiaires de ces solutions.
«Notre chance avec les solutions numériques et l’université virtuelle pilote qui se mènent actuellement, c’est d’apporter des réponses concrètes grâce à l’expertise des États et l’accompagnement des partenaires pour faire du projet Africa Digital Campus non pas un projet pilote mais un projet qui apporte des solutions appropriées à l’enseignement supérieur au Burkina» , a-t-elle souligné.
Pour sa part, Josiane Seghieri, représentante ai de l’Institut de recherche pour le développement a indiqué que ce projet est financé à hauteur de plus de deux millions d’euros et s’étale sur une durée de deux ans.
Elle s’est aussi attardé sur l’importance de ce projet dans le développement des nouvelles technologies et le renforcement des capacités dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche au Burkina Faso et au Bénin.
Willy SAGBE
Burkina24
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