Procès Dabo Boukary : L’UGEB sonne la mobilisation générale au sein des étudiants

Le Comité exécutif de l’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB) s’est prononcé, ce mardi 06 septembre 2022 à Ouagadougou, à l’occasion d’une conférence de presse, sur la programmation en septembre 2022 du jugement de l’affaire Dabo Boukary, étudiant en 7e année de médecine et militant de l’UGEB, assassiné en 1990.

Pour Fousseni Sourabié, président de l’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB), la programmation du jugement de leur camarade Dabo Boukary est une victoire d’étape dans la lutte contre l’impunité et pour les libertés et celle du mouvement estudiantin en particulier.

« Elle nous enseigne que la lutte aux côtés de notre peuple contre l’impunité et pour les libertés collectives et individuelles n’est pas vaine ; la persévérance et la fidélité dans la lutte pour le pain et la liberté finissent toujours par payer ; notre peuple n’oublie jamais ceux qui se sont battus pour les causes justes », a-t-il de même fait savoir.

Cependant, il dit rester vigilant et garder le cap de la lutte « jusqu’au châtiment des criminels ». « Vérité et justice maintenant », a donc exigé le comité exécutif de l’UGEB par la voix de son président. L’UGEB entend également se constituer partie civile dans ledit procès. « Notre union tient à informer qu’elle entend se constituer partie civile dans le procès », a indiqué le président de l’UGEB.

A cet effet, un appel à mobilisation a été lancé à l’endroit de tous les étudiants durant le temps du procès. « Elle (ndlr, l’UGEB) appelle les étudiants où qu’ils soient à se mobiliser durant la période de ce procès historique pour devoir de mémoire et pour montrer plus que jamais leur détermination à se battre pour la vérité et la justice pour le camarade Dabo Boukary et que plus jamais de tels actes soient commis dans nos universités, voire au sein de la jeunesse et de façon générale dans notre pays », a invité le président Sourabié.

Cette conférence de presse a également servi de cadre de rappel des circonstances de l’assassinat de l’étudiant Drabo.

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24