Des organisations citoyennes du Burkina, du Mali et du Niger disent « non à la prédation des libertés au Burkina »
Ceci est une déclaration du mouvement le Balai Citoyen, du Réseau Panafricain pour la Paix, la Démocratie et le Développement (REPPAD) au Niger et du Forum des Organisations de la Société Civile du Mali (FOSC Mali) sur les libertés au Burkina Faso et sur l’affaire Ollo Mathias Kambou.
NON A LA PREDATION DES LIBERTES AU BURKINA FASO
Débuté en 2012 au Mali, la région ouest africaine de l’Afrique est actuellement en proie à une guerre qui lui a été imposée par des bandes armées, dont l’ambiguïté de leurs objectifs n’a d’égale qu’à leur cruauté qui endeuille chaque jour nos Nations. Il est de plus en plus évident que ces individus, bien que issus en grande partie de nos communautés, sont instrumentalisés sur la base de frustrations vécues et financés par des forces occultes pour déstabiliser notre région.
En plus de ces soutiens occultes que nous dénonçons avec véhémence, il y a l’irresponsabilité de plusieurs de nos dirigeants, incapables de privilégier l’intérêt général de nos Nations par rapport à ceux de tiers. Cela a eu pour résultats l’interruption des processus démocratiques au Burkina Faso et au Mali, où l’armée a « pris ses responsabilités » pour la gestion du pouvoir d’État, avec comme priorité la lutte contre les bandes armées et la sécurisation des pays.
Cependant, aucune armée ne peut réussir une telle mission sans une mobilisation conséquente et un soutien actif des populations.
Dans un contexte qui impose une unité de pensée et d’actions, il est absolument regrettable que le pouvoir du MPSR au Burkina Faso multiplie quotidiennement les actes susceptibles de dégrader davantage la cohésion sociale déjà mise à rude épreuve par le terrorisme. L’arrestation rocambolesque du camarade Ollo Mathias KAMBOU alias KAMAO, le lundi 5 septembre 2022 après une émission radio télévisée et emmené dans un lieu inconnu par ses ravisseurs, avant de faire l’objet d’un mandat de dépôt par le procureur du Faso, fait partie de ces actes.
Pire, la passivité, synonyme de complicité des forces de sécurité et de l’appareil judiciaire par rapport aux comportements liberticides de ce qui apparait comme une milice à la solde du MPSR marque un tournant fort inquiétant.
Conscients de l’impact d’un tel scenario pour la sous-région, nous, organisations citoyennes du Burkina Faso, du Mali et du Niger, unissons nos voix pour :
Nous leur assurons de notre détermination à dénoncer toute compromission d’un dirigeant ou tout acte de nature à nuire au bien-être de nos laborieuses populations.
LIBERTÉ POUR OLLO MATHIAS KAMBOU !
NON AU TERRORISME D’ETAT !
Bamako, Niamey, Ouagadougou, le 14 septembre 2022
Ont signé :
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