Finance électronique : Les acteurs veulent libéraliser le code USSD pour rapprocher les couches vulnérables des services financiers numériques
Le Secrétariat Permanent pour la Promotion de l’Inclusion Financière (SP-PIF) organise en collaboration avec United Nations Capital Development Fund (UNCDF) un atelier d’échange sur l’opérationnalisation de l’accès des acteurs de promotion de l’inclusion financière au code USSD, ce mardi 20 septembre 2022 à Ouagadougou.
Le Burkina Faso s’est fixé pour l’échéance 2023, l’inclusion financière d’au moins 75% de sa population. La finance digitale qui représente l’offre des services financiers à l’aide de moyens de transaction électronique, notamment par la téléphonie mobile, s’impose de manière certaine comme une vaste opportunité de croissance pour les Prestataires de services financiers (PSF) et de bancarisation des populations exclues selon les acteurs.
Ainsi donc, le Secrétariat permanent pour la promotion de l’inclusion financière (SP-PIF) organise en collaboration avec United Nations Capital Development Fund (UNCDF) un atelier d’échange sur l’opérationnalisation de l’accès des acteurs de promotion de l’inclusion financière au code USSD adoptée par l’ARCEP.
« Le code USSD est une technologie de communication basée sur des textes, des messages, ça peut être la voix qui permet aux institutions de pouvoir interagir avec leurs clients », a défini Kalidou Ky, chef du Département des études, des statistiques et du suivi-évaluation au Secrétariat Permanent pour la Promotion de l’Inclusion Financière (SP-PIF).
L’atelier qui réunit les acteurs de la finance électronique a pour objectif de mener les réflexions autour de la décision d’ouverture de l’USSD afin d’identifier les actions nécessaires pour accélérer son application effective au profit des acteurs de promotion de l’inclusion financière.
Selon Kalidou Ky, les opérateurs de téléphonie mobile sont habilités à offrir l’opportunité d’accès au code USSD aux institutions financières. « Et les opérateurs de téléphonie mobile ne peuvent pas fournir directement tant que l’autorité de régulation ne s’implique pas. Cette année nous avons eu la chance d’avoir l’appui de deux décisions majeures.
La première, c’est sur les conditions d’ouverture et la deuxième porte sur les conditions tarifaires. Et la rencontre de ce matin vise à imprégner les acteurs du contenu de ces deux décisions et ensemble on verra comment on va planifier des actions de manière opérationnelle pour pouvoir réussir la mise en œuvre de ces deux décisions », explique-t-il.
L’UNCDF accompagne la réalisation de l’activité à travers son programme Clean Energy for People’s Résilience (CE4PR). « Les acteurs se réunissent pour travailler à trouver les voies et moyens pour permettre aux populations vulnérables pour pouvoir profiter des services financiers numériques de là où ils sont aux derniers kilomètres », a indiqué Ouattara Janine, la responsable Pays de l’UNCDF.
Ce même objectif est partagé par Joseph Senninger, le chargé d’affaire à l’ambassade de Luxembourg au Burkina Faso, aussi partenaire du projet. « À travers la numérisation et la digitalisation, on s’attend à ce que des nouvelles opportunités soient créées pour des couches vulnérables de la société burkinabè », a-t-il dit.
Akim KY
Burkina 24
Écouter l’article
|
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !