Réglementation du secteur des travailleurs non régi par des conventions collectives au Burkina : Les acteurs du ministère veulent trouver des solutions
Le projet de décret portant conditions de travail des travailleurs des professions et branches d’activités non régies par une convention collective est soumis à des exercices d’amendement et de validation du 22 au 23 septembre 2022, à Ouagadougou. Cet atelier de réflexion organisé par le ministère en charge du travail a été lancé, ce jeudi 22 septembre 2022.
En 2010 le gouvernement adoptait un décret portant conditions de travail des travailleurs des professions et branches d’activités non régies par une convention collective. 12 ans après, ce décret fait objet de nombreuses critiques venant des partenaires sociaux et des partenaires du droit du travail, selon le secrétaire général du ministère en charge de la fonction publique Hamidou Sawadogo.
Cela est dû notamment, toujours selon ses propos, à l’inadéquation de la classification professionnelle et la grille salariale et à la désuétude de certaines dispositions du décret.
« C’est pourquoi, cet atelier vient à point nommé pour nous permettre de réviser, d’amender et de valider le projet de décret portant conditions de travail des travailleurs de professions et branches d’activités non régies par une convention collective ainsi que ses annexes. Spécifiquement il s’agit d’amender l’annexe relative à la classification professionnelle de ce corps, relative à sa grille salariale mais aussi de ses conditions de travail », a détaillé le secrétaire général du ministère.
Des dires du directeur général du travail Roland Sawadogo, ces deux jours de travaux seront assurés par des acteurs du droit du travail, des partenaires sociaux et un consultant recruté en la matière, afin de venir à bout des imperfections qui touchent à ces secteurs d’activité qui ne sont pas touchés par une quelconque convention collective.
« Il s’agit pour nous de réviser le décret communément appelé décret des non régis. Dans la fonction publique, il y a ces secteurs d’activité qui ne sont pas régis et le gouvernement était obligé de prendre un acte pour pouvoir le faire. Il y a un consultant qui a été recruté, il va proposer des drafts et les acteurs réunis vont faire des amendements et valider. Au vu maintenant de cela, nous allons proposer au gouvernement ce qui a été arrêté », a rappelé Roland Sawadogo.
Concrètement, ce secteur est un secteur qui emploie une majorité de Burkinabè exerçant dans des métiers comme les sociétés de gardiennage, les travailleurs domestiques, etc.
Abdoul Gani BARRY
Burkina 24
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