Procès Ollo Mathias Kambou : L’accusé ne reconnaît pas les faits à lui reprochés

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Le Procès Ollo Mathias Kambou alias KAMAO s’est rouvert ce vendredi 23 septembre 2022 au TGI Ouaga I. Après lecture des chefs d’accusations qui pèsent sur lui, relatifs à outrage contre un dépositaire de l’autorité publique, l’accusé n’a pas reconnu les faits.

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Avant que les juges ne rentrent au fond des questions avec l’accusé, la défense a soulevé des exceptions avant l’interrogatoire de leur client. Selon un des avocats de la défense qui a pris la parole, l’article 251-10 du code procédure pénale indique que la personne qui est soupçonné doit être convoquée par l’officier de Police judiciaire. Et aux avocats de la défense de demander si KAMAO a été interpellé par un officier de police judiciaire ?

Lire également 👉TGI Ouaga I : Le dossier KAMAO retenu pour être jugé ce 23 septembre 2022

Ce qui selon l’explication de la défense n’a pas été le cas. La défense a fait savoir que le 5 septembre 2022, KAMAO « a été arrêté de force par la section de recherche de la Gendarmerie nationale alors qu’il n’avait reçu aucune convocation ». Selon les avocats de la défense, c’est par la suite qu’il a été conduit à la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité.

« Nous n’allons pas accepter cette interpellation. Dans ce pays, certaines personnes ont été interpellées comme ça et ont disparu », fait savoir l’avocat de la défense au juge.

De plus, argue-t-il, « l’article 251-14 du code de procédure pénale indique que la personne interpellée doit être informée, dans une langue qu’il comprend, ses droits ». Ce qui selon lui n’a pas été le cas dans la procédure d’arrestation de Ollo Mathias Kambou. Les avocats de la défense ont donc indiqué la nullité de la procédure d’arrestation de KAMAO.

La défense a donc demandé la nullité de la garde-à-vue et les actes subséquents. Le procureur a balayé du revers de la main l’argument de la défense en indiquant que le procureur du Faso peut user de tout acte pour favoriser la manifestation de la vérité. « Il lui appartient de passer par la convocation, soit par l’interpellation », conclut-il.

Hamadou OUEDRAOGO

Burkina 24

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