Ouaga : Des jeunes apportent leur soutien au capitaine Ibrahim Traoré
À Ouagadougou, ce lundi 3 octobre 2022, les membres du réseau d’associations et de mouvements de jeunes pour un développement durable ont apporté leur soutien au capitaine Ibrahim Traoré et ses hommes. Ces jeunes mettent en garde toute personne qui se lèvera pour mettre les bâtons dans les roues de cette nouvelle transition.
Le fil de soutien au capitaine Traoré ne fait que s’allonger. Le réseau d’associations et de mouvements de jeunes pour un développement durable s’y invite. Les membres dudit réseau disent que quiconque essayera de se lever contre la nouvelle transition les rencontrera sur son chemin.
« Ceux qui sont contre ce processus (transition, ndlr) seront nos ennemis, nous voulons lui manifester notre soutien (au capitaine Traoré, ndlr). Nous voulons lui dire que nous l’accompagnons et nous voulons dire également que le pays en a souffert lourdement. Il est grand temps que nous aspirions à des changements profonds pour que des populations puissent vaquer à leurs occupations tranquillement et dans la quiétude », a laissé entendre Aboubacar Drabo, secrétaire général du réseau.
Les membres de ce réseau promettent de mobiliser les jeunes dans tous les confins du pays afin qu’ils veillent au grain pour que les choses se passent bien. « Tous ceux qui vont vouloir faire des activités contraires à ce que nous pensons, nous allons les dénoncer purement et simplement jusqu’à ce que les autorités puissent prendre des responsabilités pour les traquer dans leur dernier terroir », a-t-il prévenu.
Ces jeunes se disent prêts à rejoindre les rangs pour la défense de la patrie si besoin y est. « Si le besoin se fait sentir et qu’on nous appelle, nous sommes prêts à tout moment pour sortir notre pays de cette impasse », a-t-il dit en appelant à une mobilisation des jeunes du pays autour des nouvelles autorités pour vaincre le terrorisme.
Réagissant sur la prétendue arrivée d’une délégation de la CEDEAO dans la capitale burkinabè, Aboubacar Drabo a laissé entendre que la CEDEAO est une institution qui agit comme médecin après la mort d’un patient.
« Nous en avons marre, nous pensons qu’elle (la CEDEAO, Ndlr) doit prendre à bras-le-corps, les problèmes des différents pays où le terrorisme sévit. On ne peut pas toujours attendre pour revenir après que les choses soient déjà à un certain stade et venir manifester leur mécontentement », a-t-il refermé.
Willy SAGBE et Akim KY
Burkina24
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