Burkina Faso : Des femmes exigent la parité dans tous les organes de la transition
Face à la presse ce lundi 24 octobre 2022 à Ouagadougou, la coalition des femmes pour une gouvernance Inclusive, un ensemble de structures féminines burkinabè, exige la parité dans tous les organes de la transition.
« Les femmes qui représentent 51, 7 % de la population burkinabè n’ont pas n’a été prises en compte en termes de représentation lors des assises nationales tenues le 14 octobre 2022 », selon Zénabo Coulibaly/Zongo, porte parole de la coalition.
En sonnant l’alerte, la coalition :
📌appellent les dirigeants au respect des engagements du Burkina Faso à tous les niveaux pour une meilleure participation des femmes à la gouvernance, gage d’un Burkina Faso apaisé, prospère, d’une cohésion sociale et d’un mieux vivre ensemble;
📌interpellent le Président de la transition, chef de l’Etat pour la prise en compte de la parité dans le gouvernement de la transition et dans le quota qui lui est réservé dans la désignation des membres de I’ALT;
📌interpellent les différentes composantes représentées à l’Assemblée Législative de Transition pour une prise en compte des femmes dans les quotas qui leurs ont été attribués ;
📌interpellent le Président du Faso et le Premier Ministre à veiller à l’application systématique de la parité dans toutes les nominations aux postes de décision…
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Chers compatriotes, notre pays est à la croisée des chemins et nous devons utiliser nos intelligences sans distinction du genre mais seulement prioriser la compétence. A mon avis tout burkinabè doit se battre pour se frayer un chemin c’est seulement à ce prix que la junte féminine se fera respecter. Depuis les évènements qui ont renversé respectivement les présidents Rock Marc Christian KABORE en janvier 2022 et le président Paul Henri Sandaogo DAMIBA en fin septembre, on constate que la junte féminine participe peu aux débats sur la situation nationale laissant ainsi la place à junte masculine de s’imposer. Si réellement les femmes veulent récupérer leur place, elles doivent nécessairement être présentes dans tous les débats qui traitent de la vie nationale de sorte à contribuer significativement à l’éveil des consciences mais aussi à proposer des pistes de solutions. L’intelligentsia féminine est ici interpellée au plus haut degré. Les donneurs de leçons ne respectent pas non plus cette disposition qu’ils tentent de nous imposer. Sauvons le Burkina Faso d’abord ensuite on parlera de genre…
La patrie ou la mort nous vaincrons