Éducation en situation d’urgence : Les directeurs généraux en conclave pour trouver des solutions
Le ministre en charge de l’éducation a ouvert ce jeudi 3 novembre 2022 à Ouagadougou, l’atelier-bilan de la rentrée de l’année scolaire 2022-2023. Cette rencontre qui va durer deux jours regroupe les responsables de structure au niveau déconcentré pour faire le bilan de la rentrée scolaire et analyser les difficultés qui persistent malgré les mesures prises pour assurer la scolarisation de tous les élèves déplacés internes.
Suite aux attaques terroristes qui sévissent au Burkina Faso, le système éducatif en pâtit énormément. Des milliers d’écoles sont fermées obligeant des élèves à rester chez eux. Le ministère de l’éducation nationale à travers le secrétariat technique de l’éducation en situation d’urgence, a convié les directeurs généraux pour discuter et trouver des solutions aux vues de la situation sans cesse dégradante.
« A la date du 7 octobre 2022 nous avions 76 communes où toutes les écoles étaient fermées alors qu’à la fin de l’année au 31 mai 2022 nous étions à 42 communes où toutes les écoles étaient fermées. En termes d’écoles fermées nous étions à 4 258 au 31 mai date de fermeture des écoles. A la date du 7 octobre nous étions 4 651 écoles fermées », a expliqué Germaine Kaboré secrétaire technique de l’éducation en situation d’urgence.
« Cette rencontre d’échanges sur l’éducation en situation d’urgence est un tremplin pour faire la situation exhaustive et surtout proposer des solutions idoines. Elle vise à engager chacun et chacune à ses responsabilités pour la réussite de cette année scolaire » ,a rappelé Germaine Kaboré.
Il est vrai que les écoles sont fermées, mais, dans certaines villes, les salles de classes sont utilisées comme logements par les personnes déplacées internes. Pour que l’activité pédagogique puisse reprendre de manière effective, il va falloir trouver une solution à ce problème qui se pose.
Germaine Kaboré secrétaire technique de l’éducation en situation d’urgence a fait savoir que « Le gouvernement travaille avec les directeurs généraux et les forces vives pour trouver un site à ces PDI afin que les activités puissent reprendre. Du reste nous avons un plan B. nous sommes en train de toucher les partenaires pour l’acquisition de tentes classes. Au cas où toutes les classes ne seraient pas libérés par les PDI à la date du 10 novembre nous allons essayer d’utiliser ses tentes pour que les activités puissent recommencer ».
Joseph André Ouédraogo, ministre de l’éducation nationale a présidé cette importante rencontre au cours de laquelle il a n’a pas manqué d’encourager les différents acteurs de l’éducation pour le travail qui se fait chaque jour pour l’enseignement burkinabè.
« Ce que j’attends de vous, c’est surtout de développer des initiatives vigoureuses et hardies pour que l’école burkinabè reste debout face à la barbarie des terroristes. Lors de la rencontre prise de contact des ministres avec le président de la transition, il a invité les membres du gouvernement à avoir dans la conduite de leurs départements respectifs, un esprit de soldat. Le premier ministre est dans cette logique. A mon tour, je vous exhorte à aller dans ce sens car la situation le commande » a-t-il déclaré.
Flora KARAMBIRI
Burkina 24
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