Le SPONG met en place une plateforme pour notifier des cas de violences au Burkina Faso
Le Secrétariat permanent des organisations non gouvernementale (SPONG) a organisé un atelier de mise en place d’une plateforme d’OSC appelée TELMA, chargée de l’identification des violations des droits de l’Homme en vue de formuler des recommandations pertinentes et l’interpellation des pouvoirs publics, ce jeudi 08 décembre 2022 à Ouagadougou.
Dans le cadre du projet d’amélioration et de renforcement de l’effectivité des droits humains au Burkina Faso (Burkin’Yali), le SPONG a initié un atelier de mise en place de la plateforme d’OSC « TELMA » ce jeudi 08 décembre à Ouagadougou.
L’objectif général de cet atelier était de mettre en place une plateforme chargée de l’identification des violations des droits de l’Homme en vue de formuler des recommandations pertinentes et d’interpeller les pouvoirs publics.
« Cette plateforme répond au souci pour nous de pouvoir échanger entre nos membres et avec les membres des autres ONG et associations qui sont aussi dans le pays et qui travaillent pour la même cause de la population.
Mais aussi, avec les pouvoirs publics en présentant nos données, nos évidences que nous récoltons sur le terrain. Parce que le SPONG est fort de 259 membres qui sont répartis sur les 45 provinces et qui interviennent dans divers thématiques. Mais ici nous sommes en train de cibler les cas de violations de droits humains », a laissé entendre Fatimata Bancé, coordonnatrice adjointe du secrétariat permanant des organisations non gouvernementale (SPONG).
La crise sécuritaire, les problèmes sociaux ont accentué les violations des droits humains au Burkina Faso depuis 2015. En dépit d´importants efforts enregistrés par le gouvernement, de fortes préoccupations demeurent néanmoins. C’est dans ce contexte que le SPONG a mis en place la plateforme TELMA pour notifier des cas de violences.
« Aujourd´hui encore, promouvoir et protéger les droits humains, améliorer la gouvernance, sont autant de défis importants auxquels est confronté le Burkina Faso pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD), notamment l’objectif 16, paix, justice et institutions efficaces.
Dans un tel contexte rapidement et fortement dégradé, le Burkina Faso a besoin d’organisations plus fortes et plus structurées, disposant de niveaux de compétence accrus et mettant en œuvre des actions de meilleure qualité dans les domaines de la promotion et la protection des Droits Humains et la gouvernance démocratique notamment en matière d’éducation, de santé, d’eau et assainissement », a-t-elle ajouté.
Cette plateforme regroupe essentiellement les membres du SPONG qui interviennent dans les groupes thématiques santé, éducation, eau hygiène et assainissement en étant par ailleurs ouvert à tous.
« Ce n’est pas fermé, parce que quand on parle de violation de droits humains, c’est dans tous les domaines que les droits peuvent être violés. Ce n’est pas fermé aux autres structures non membres du SPONG. Elles peuvent passer par les autres membres du SPONG pour pouvoir publier les cas de violation. L’essentiel est que ça puisse passer par les canaux de filtrage qui puissent nous assurer que les dénonciations sont basées sur des évidences », a-t-elle expliqué.
Wendaabo Catherine KOURAOGO
Pour Burkina 24
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