Accès à l’eau potable : CIMAF Bobo réalise un forage de quatre millions à Sakaby

Le Directeur technique de la CIMAF Bobo Mountassir Berrouk a procédé à la remise officielle d’un forage hydraulique de quatre millions de francs CFA à la population de Sakaby le samedi 14 janvier 2023 à Bobo-Dioulasso. Les autorités et la population ont accueilli le jaillissement des premiers filets d’eau dans une ambiance festive. 

Des sons de tamtam accompagnés de tonnerres d’applaudissement et de rires, la population du quartier Sakaby, situé au secteur 11 de l’arrondissement 2 de la ville de Bobo-Dioulasso célèbre un jour de joie.

Cette joie, les habitants de Sakaby la manifestent à l’endroit de la cimenterie CIMAF Bobo qui les a dotés d’un forage hydraulique. L’acquisition de ce point d’eau sonne la fin d’un calvaire de corvée d’eau qui nécessitait parfois le parcours de plusieurs kilomètres pour les ménages vulnérables.

« En saison sèche, il fallait parcourir trois kilomètres pour s’approvisionner en eau potable. Nous faisions recours aux livreurs qui nous facturent le fut de 200 litres à des prix allant de 250 à 300 francs CFA. Pour combler mes besoins, j’en utilise régulièrement huit. Ce qui constitue des dépenses énormes », confie Marie Claire DODA Sanou, habitante. 

Et c’est conscient de cette situation difficile que Roger Sanou, donateur du site abritant le forage et les autotriés coutumières et municipales se sont tous engagés dans la réussite du projet de construction de cet ouvrage hydraulique. 

Cette action sociale, le Directeur technique de la CIMAF Bobo Mountassir Berrouk l’inscrit dans le cadre de la politique de la Responsabilité sociétale de la CIMAF.

« C’est une demande qui a été formulée par la population. Et la CIMAF a répondu favorablement en raison de la nécessité de l’eau qui est le sens de la vie, afin de satisfaire les besoins en eau des habitants de la ville de Bobo-Dioulasso dont le bien-être est au centre des préoccupations de notre entreprise« , explique-t-il.

Avant que les premiers filets ne jaillissent de la pompe hydraulique, le processus de réalisation de forage qui s’est voulu inclusif selon le Directeur technique de la CIMAF a commencé par des séances de visites techniques afin d’apporter le meilleur aux bénéficiaires.

Un tel accompagnement selon lui répond également à la responsabilité citoyenne de CIMAF qui n’entend pas rester en marge de la lutte pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) qui consacre le point 6 de ses 17 priorités à « l’accès universel et équitable à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement d’ici 2030, en particulier pour les populations vulnérables ».

Mais au-delà de cet accompagnement communautaire, Mountassir Berrouk affirme que sa cimenterie promeut toute une culture d’entreprise qui veille à inculquer les enjeux des ODD aux travailleurs à travers des sensibilisations du personnel sur la gestion rationnelle de l’eau non seulement au sein de la CIMAF, mais aussi dans les gestes quotidiens.

Mountassir Berrouk, Directeur technique de la CIMAF Bobo : « En 2022, nous avons annoncé au sein du groupe, un programme de promotion des Objectifs de développement durable. Notamment sur l’utilisation de l’eau. Nous avons commencé par des actions concrètes mises en place des procédures de gestion rationnelle de l’eau au sein de l’usine. Parce que nous voulons optimiser au maximum la gestion de ce liquide vital. Avec les initiatives comme celle-ci, nous veillons à améliorer l’accès des ménages aux besoins des populations dont nous sommes à l’écoute. Nous avons toute une série d’activités similaires que nous réalisons dans d’autres villes du Burkina dans le cadre de la Responsabilité sociétale de CIMAF pour réaffirmer les valeurs d’entreprise citoyenne de notre entreprise.

Le 1er Vice-président de la délégation spéciale de l’arrondissement 2 de la commune de Bobo-Dioulasso Elvis Somda a manifesté sa satisfaction et ses remerciements à l’endroit des donateurs, ce qui a aidé la collectivité à combler un vide. Pour lui, c’est « un bon exemple qui se fait de plus en plus rare en raison de la crise sécuritaire » et son corolaire de crise économique dans le pays.

Aminata SANOU 

Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso